L'extérieur de la cathédrale

Je me réveil, tranquilement. Mes paupières sembles se dilater à mesure que mon corps se redrèsse d'une cadence presque qu'autant cadavérique qu'endormi. Le souvenir d'hier était des plus frais dans ma tête et pourtant, bien qu'il s'agissait d'une rencontre assez mouvementé, je semblais point me remémorier de tous les aspects de cette nuit passé. C'est à se demander si j'avais reçu un violent coup au crane... ou tout simplement, tombée raide de fatigue sur un plancher de pierre de ce que je pu voir. Le sol était froid et humide, je me trouvais dans mon dôme, dans la chambre de conférence pour être exacte, là où avait eut lieu notre derniere rencontre. Elle fut un réel débat, comme on le voit si bien à la télévision entre deux partie politique. Mon jugement d'hier était en plein le sujet primordiale. Je me souviens des pours et des contres, de ceux qui me supportaient tandi que d'autre trouvèrent cet acte comme un geste de ma propre volonté et non de celle du seigneur tout puissant. Je n'ai que faire de leur point de vu si idéaliste concernant le droit de l'homme. Je sers le droit de Dieu, je me fis à sa justice, s'il m'eut parlé hier c'était bien pour une bonne cause et j'en étais persuadée.

Je marche le long du couloir souterrain illuminé par de rares chandelier à l'antique. Mes pas résonnent creux dans l'interminable labyrinthe qu'était ce dôme, construit il y a de cela plus de cinquante ans. À peine avais-je remarqué que je portais encore la même robe d'hier, salie et quelque peu délabré à la base.Je pense, et repense encore à ce que frère Joshua m'eut dit: Fait très attention Kristièva, t'es actions irréfléchis pourrait amener la police ici et découvrir notre organisation! Police? Découvrir? Cela pourrait être en effet très embêtant. Il est vrai que le sujet d'aggaçait, pourtant j'avais fait par exprès de laisser le cadavre du pécheur sur les estrades de la sainte église. Qu'importe leur déduction, seul mes yeux sauront la vérité exacte. Le péché de cet homme sauva la vie de bien d'autres sans qu'il ne s'en rend compte. Monsieur "Peter Netson" lis-je sur une carte de permis de conduire que je lui avait emprunté à long terme après m'avoir approché de lui avant ma réunion.

11h45, un souillon vêtu d'un masque de coton populaire cher les brigands suivait une pieuse à l'allure inoffensif. Sa longévité était courte, à peine 20 minutes. Du haut de la statue à 11h55, j'avais aperçu au loin un véhicule conduit par un homme avec sa femme et deux enfants. Longévité de chacun, 5 minutes seulement. Minuit juste le vieillard âgé de 65 ans mourut par ma croix. J'avais regardé à nouveau le véhicule en remarquant un bon énorme de leur longévité. Ce qui aurait pu se passer? Je ne saurai quoi répondre, seul le seigneur à la réponse et ne veut rien divulguer. Bref, je ne sais pas le pourquoi de toute cette réflexion. D'ordinaire, je n'ai guère l'habitude d'être aussi pensive. Suis-je sous tension? Possible...

Je monte tranquilement au premier plancher de la cathédrale quand soudain mes oreilles pointues entendent des murmures... puis des voix, et des interrogatoires à mesure que j'avance vers les portes du hall d'entrée le tout semble s'intensifier. Des sirènes de police résonnent dans toute la cours extérieur. J'aperçois les lumières clignotantes de leur voiture au travers la mosaïque vitré de l'église. Le prêtre doit être à l'extérieur. Devrais-je ou dois-je sortir maintenant? Je préférai attendre un peu. Je me retourne vers une statuette le la vierge Marie. Doucement je m'avance vers celle-ci et me mit à genoux afin de réciter la prière du nouveau matin.

Mathias arriva devant la cathédrale. La barricade qu'il croyait avoir à enjamber était loin d'être faite de cordages ou de barrières de bois. Le cirque médiatique prenait place autour du tragique événement de la nuit dernière. Beaucoup de paroles furent lancés exprimant l'ignorance de la populace criant au scandale. Certe, il n'était point temps d'admirer le regroupement relatant l'absence de connaissance d'une ecclésiastique dans tous ses états. Arrivé devant la foule, Mathias lécha l'arrière de sa canine pour en extraire une goutte de sang qui avait tendance à s'y loger une fois sa faim satisfaite. Il la déposa sur son doigt et sortit une carte professionnel qu'il gardait sur lui pour y déposer la goutte de façon stratégique. Mathias s'approcha ensuite d'une personne à l'arrière de la foule et lui tapota l'épaule.

-Qu'est-ce qu'il y a?lui demande le civil blondinet.

-J'ai des places au premiers rangs, voici mon billet.

Mathias lui tend la carte professionnel sur laquelle était souligné qu'il avait un permis de tuer de son sang. Ce stratagème lui permit d'atteindre les premiers rangs de la foule sans éveiller une émeute d'impolitesse. Deux minutes, quarante-trois secondes plus tard, l'exterminateur n'avait plus qu'à enjamber une barrière de un mètre de hauteur. Des gens, voyant ce qui sepassaient se mirent à penser à leur tour que rien ne les empêcheraient de passer la barrière pour entrer dans la cathédrale. Mathias prévit le coup et montra sa carte professionnel. Ceux qui avait vu la carte se mirent à désister les autres de trépasser. Le mot se propagea et le silence finit par s'uniformiser. Mathias continua son ascension comme s'il était le pape, l'archevêque au minimum.

-Je vous le dit: Aucun de mes ouailles n'a fait ce crime, insista le prêtre en s'accentuant de quelques plies de vieillesse.

-Alors pourquoi une croix? Nous sommes certains que le criminel, soit rentrait, soit sortait de la cathédrale. C'est clairement défini par la position du cadavre! L'inspecteur tentait de cuisiner l'homme de Dieu depuis dix bonnes minutes.

-Je crois que c'est à mon tour de prendre le relai. Mathias franchit les dernières marches avec un visage aussi indifférent que soit-il comme s'il avait vraiment sa place dans la conversation au sommet.

Les deux hommes se retournèrent. L'inspecteur était en accoutrement civil: Chemise blanche, pantalon brun et bretelle comportant un pistolet de marque .45 Samurai2. Son visage était jeune et pâle, parfaitement razée et ornée d'yeux bleus. Le prêtre était en soutane blanche, une croix d'acier au cou. Un sentiment de faiblesse s'abattit Mathias alors qu'il s'approche cadencement de ces deux figures d'autorités respectives.

-Mathias, Exterminateur, je suis ici pour le cas. Je vois que vous avez déja tout nettoyé.dit-il en regardant autour de lui à
l'aide d'une tache de sang, malgré qu'il sentait là où s'était produit l'incident.

-Cela ne vous regarde nullement, monsieur Mathias. De surcroit, nous n'avons pas la moindre idée si la cible est bel et bien runiste ou monstre. Pour ce qui est des dégâts, ca n'était pas dure, mais si vous voulez voir le corps, il est à la morgue, répondit l'inspecteur, visiblement frustré.

-Bien sur, mais ce que je me dis, c'est pourquoi ne pas avoir retiré la lame de son front?

-Le système cérébro-spinal a été touché de façon irrécupérable. Il n'y avait rien à faire pour lui sauver la vie. Comment saviez-vous que le couteau y est encore planté?

-J'ai déjà empalé des monstres sur une épée. Le sang coule à profusion seulement une fois la lame retiré. Tant qu'elle n'est pas enlevé, elle agit en pansement pour la plaie laissant passé une quantité minime de sang.

L'inspecteur parut intrigué. Finalement, l'exterminateur était peut-être une opinion valable, cependant il n'est pas exclusif au statisme de la lame pour laisser un mince dégât sanguin. Sans compter que son allure de tueur ne semblait pas l'innocenter. Son interruption le rendit plutôt suspect: il ressemblait à un Belmont sorti tout droit de Castlevania. Son manteau sur mesure lui aurait donné les moyens d'acheter une croix du genre. D'un autre sens, il portait des pistolets dans son dos et donc ne semblait pas se rapprocher de son motus operandis.

-Cependant, nous aurions pu lui retirer la dague sans problème étant donné que le sang coagule plus rapidement une fois mort.

-Mais ce n'est pas le cas, vous avez déjà dit que vous ne l'aviez pas retiré.

-Vous considérez-vous intelligent ou simplement chanceux avec vos hypothèses?

-Vous considérez-vous idiot ou persistant de continuer à interroger le chef du clergé? en esquissant un rictus caché derrière son paravent.

-Insulter un agent de la paix peut vous mettre derrière les barreaux.

-Donc, votre réponse est: Stupide? C'est vous qui voyez.

-Ça suffit, vos querelles? Vous êtes devant la maison du seigneur et c'est ainsi que vous réagissez?s'interrompt le prêtre visiblement frustré en accentuant son visage d'un expression méphistophélique.

Mathias sentit son malaise s'accroître radicalement. Le prêtre remarqua son brin de faiblesse.

-Ça va, mon enfant? en déridant son visage frustré.

-Ouais ouais, je suis seulement allergique aux conneries, dit-il en se relevant avec prestance comme s'il avait joué la comédie. En voici une autre, vous ne pouvez parler au nom de vos disciples. Ça vous ennuierait de les appeler devant nous?

-Demander à un prêtre est une chose mais à mes ouailles... c'est une autre histoire.

Mathias leva le sourcil l'air inquisiteur. Peut-être cachait-il quelque chose. Peut-être était-il à ce point... croyant... Soudain, l'idée de persévérance de l'inspecteur ne lui parut pas si imbécile. Si jamais un de ses lui avait confessé son crime, bien que tenu par le secret divin, il saurait quelque chose.

-Ils auraient quelque chose à cacher?

-Monsieur Mathias, ce n'est pas dans l'éthique christianniste de rompre la hiérarchie ainsi.

-Je ne suis ni son enfant, ni un monsieur Tranche-de-Cake à saveur de banane et cerise, reprit Mathias l'air insulté. Je vais simplement les interroger.

Les deux hommes en face de l'exterminateur semblèrent se consulter du regard. Visiblement, ni l'un ni l'autre ne souhaitait permettre à Mathias de mener son enquête, mais à force de le voir dans les environs, il ne surent lui dire non. Qu'importe la réponse, il mènerait son enquête jusqu'au bout. Une seule option: le freiner.

-Je doute que ca soit possible, il faut un mandat de perquisition pour un tel mouvement et pour cela, il faudra-

-J'ai l'air d'un flic? Je n'ai pas besoin de ces procédures à la va-comme-je-te-bouffe. Je vais simplement entrer, m'annoncer et attaquer le vif du sujet.

Mathias continue son ascension. Le prêtre ne semblait définitivement pas en accord avec ce genre d'initiative. Il se saisit de sa croix.

-Si vous voulez l'embrasser, attendez que je sois parti.

Le prêtre n'en fit rien, Mathias le savait alors qu'il sentit son malaise augmenter. Il se retourna avec un ménestrel en main et tira la croix l'électrisant et forçant l'homme à lâcher son crucifix avec quelques spasmes aux mains.

-Je vous avais prévenu.

Mathias rangea son flingue et entra dans la cathédrale. Il referma les portes derrière
lui et s'annonça:Il y a quelqu'un ici? Un comité d'accueil, n'importe quoi?

Je te regarde ô douce Marie. Était-ce une réalité? Avoir mit au monde un enfant en conservant sa virginité? Je ne sais que dire, parfois j'ai une tendance à me questionner beaucoup trop comme le cite si souvent Joshua. Que mon intérêt de voir au delà de la bible pourrait me corrompe l'âme de croire et pratiquer autre chose. Les normes du Christianisme sont très disciplinées à une seule vertu de croyances, celle de la bible naturellement. Cependant, ce livre regroupant soixante-six tomes fut tout de même écrit par l'homme. Peut-on réellement croire ce genre d'espèce lorsqu'il s'agit en faite de faits non prouvés ou que d'autre, établissant un rang d'infériorité chez la femme face à l'homme qu'ils décrivent divin. Bien que j'étais aussi humaine, j'ai été bénis par le seigneur et accorder une partie de ses pouvoirs. Cela ne révèlerait-il pas que je suis ou serai d'un sens plus proche d'une divinité qu'un simple mortel?

Je redresse doucement la tête, enchainant avec le reste de mon corps. Vidé d'esprit, mon attention se retourna sur le grabuge qu'exerçait le monde extérieur. L'oreille tendue, près à l'écoute, je m'approcha contre les parois d'un mur fait de bois vernis afin de mieux sonder la conversation du policier. Apparamment notre bon vieux père se faisait accorder tout un interrogatoire. J'eus trop bien gagné sa confiance pour qu'il n'ait le moindre doute contre moi. Bien sur, mes raisons étaient valables mais insuffisantes pour échapper à un tribunal avec ses lois demandant des preuves à être vérifiés des milliers de fois. Je n'avais maleureusement aucun témoin que la parole de Dieu.

-Je vous le dit: Aucun de mes ouailles n'a fait ce crime.

Naturellement, une réponse confiante de la part de notre bon père. Toutefois le policier ne semblait nullement convaincu. Mettre aussi facilement fin à cette énigme tout en ayant que pour coupable une seule personne me décevait de la part de ces messagers de la loi. N'ont-ils donc aucune conscience que n'importe qui assez croyant dans cette communauté aurait pu commette ce "crime", c'est bien le mot qu'ils emploient non? Punir un pécheur, un crime? Mon expression faciale, suite à cette idée, n'était qu'à un cheveu de prendre les traits de l'ironie quand mes lèvres s'arrêtèrent à mi-chemin d'un sourire sarcastique.

-Mathias, Exterminateur, je suis ici pour le cas...

Tiens tiens, un nouveau venu? Exterminateur? C'est nouveau, Dawnfall engage maintenant des exterminateurs de rats peut-être? Dit-moi, mon chère "Mathias" que chasses-tu donc? Les criminels sans doute, pourtant, j'entends que tu es familier avec ce genre de situation, et très déductif aussi selon ma croix. Il est vrai que je préfère laisser un minimum de dégât lors des jugements. Bien entendu, il s'agissait tout de même des escaliers de la maison du seigneur, il serait que trop déshonorant les tâcher du sang d'un pécheur indigne de recevoir sa grâce.

-J'ai déjà empalé des monstres sur une épée...

Donc celui-là semble connaitre un peu son domaine? Monstre? Mais qu'est-ce qu'il raconte? C'est sans doute le terme employé chez les humains pour décrire les créatures les plus divines qu'il soit. Que de telle vulgarité descriptive! Cependant, ce qui se déroulait à l'extérieur semblait me fasciner d'une étrange façon. Non seulement notre père avait haussé le ton en parlant au nom du seigneur mais également les répliques trop bien attribué à celle d'un enfant trop gâté se croyant le nombril du monde qu'employait ce "Mathias".

Soudain, j’entends un bruit de tir mêler avec le contact du métal comme si quelque chose avait été propulsé par le contact pour atterrir ailleurs. Des pas retentirent vers la porte de l’église. Il allait surement rentrer dans peu de temps. Je marche donc d’une cadence pressante vers la sortie du jardin situé derrière l’estrade principale des cérémonies après un long couloir. L’idée de rencontrer un tel grossier personnage ne m’envoutait guère. Quoiqu’il serait sujet d’une agréable plaisanterie à constater son attitude si proprement confiante. Mon œil vacilla sur le côté et vit la porte s’ouvrir en grand. Je disparu peu de temps après mais laissant tout de même le temps à ce dernier d’apercevoir le bas de ma robe contourner le couloir en question, ce bien sur, si son sens de l’observation est aussi développé que sa grossièreté.

Mathias attendit que son écho se dissipe. Une chose était claire pour lui: si âme qui vive n'étant point sourde dans cette enceinte était présente, elle l'avait entendu. En réponse à tout ce spectacle, il semblerait être laissé pour compte. Il pouvait presqu'entendre les bourdonnements de grillons ou le vent désertique pousser une boule de plante desséchée. Une fois la dernière syllabe de oioioioi... disparut, elle fut remplacer par une autre:

GlockGlockGlock...

Une cadence de pas de course... ou simplement un écho donnant cet illusion. Mathias traqua le son jusqu'à voir une forme le fuyant... ou étant simplement appelée ailleurs. La suivre ou la laisser filer: Une dure décision et un manque de temps. Il n'avait plus le choix. Pour analyser la situation dans son ensemble, il devait utiliser son pouvoir: Il chargea son cerveau de sorte à pouvoir augmenter la transmission d'information. L'activation eut pour effet de lui donner l'impression que le temps s'arrêta. Figeant les flammes des lampions, la lumière des carreaux et surtout, le bout de robe dépassant du coin du mur et appartenant à la forme fuyarde.

Bon, je n'ai pas beaucoup de temps, une seconde. Sa cadence de pas... hmmm... Les pas allant en s'intensifiant... intensifié par l'écho, elle fuit définitivement, il ne peut pas y avoir d'autre alternatives.

Maintenant, reste à déterminer s'il s'agit du criminel, du monstre, ou des deux qui sait? S'il était le criminel, savoir que je l'interrogerait pourrait causer quelques problèmes puisque je cuisine bien. Mais il ne peut qu'être au courant de ce genre de chose... à moins d'avoir assisté à ma séance d'interrogatoire à l'extérieur. Vu la distance à parcourir, ça pourrait expliquer qu'il n'en soit que là et pas plus loin dans l'église.

Advenant que ce soit simplement un autre monstre, pourquoi se cacherait-il? Il pense que j'ai un détecteur? C'est absurde. À moins qu'il est visible de le reconnaitre comme monstre. Une possibilité. Son pouvoir est définitivement autre que celui d'une super ouïe ou un mentalisme, il aurait pu savoir mes intentions sans aller se coller l'oreille sur la porte. Si c'est un monstre, il pourrait se montrer comme étant un adversaire redoutable. Il pourrait s'être informé de mon arsenal. Dans le meilleur des cas, mon palmarès pourrait l'effrayer et le rendre... vulnérable...

Finalement, le monstre/criminel, une pierre deux coups. Ça serait trop beau... ou affreux... ses mains sont couvertes de sang. Il n'hésiterait pas à me tuer. Ce n'est qu'une chance sur combien que ça soit le cas? Au moins 25%, au mieux 30%.

Je ne dois surtout pas oublier qu'ici, les monstres peuvent développer leurs pouvoirs. Deuxième niveau, voilà ma limite établie... qui sait? Si les tarifs sont proportionnel au danger, un pouvoir de niveau 3 devrait être près de 4 fois plus puissant qu'un niveau 2. C'est peut-être une mesure biaisée... mais allant dans cet optique... ça pourrait être du suicide. Je n'ai pas à douter de moi!

Et si c'était un piè-

-ARGH!!!!!!!!!! hurla Mathias et prolongea un nouvelle écho en s'agrippant la tête: La seconde en temps réel était écoulé.

Le temps redevint fluide de son point de vue. Toutes ses pensées reprirent un rythme plus lent pour compenser l'effort cérébrale qu'il avait déployé. Les lampions se mirent à faire danser leurs flammes. La lumière ne parut plus si cristallisée et sa proie enrobé avait quitté son champs de vision sous son regard survolté.

Que ce soit un piège ou non, Mathias n'avait plus vraiment le choix et se mit à courir. Son cerveau lui donnait la sensation de brûler. Il serait affligé ainsi pour 5 bonnes minutes si son expérience passé était à consulter. Temps de chasser... il n'y avait plus d'alternatives. Ses facultés était à ce point faible qu'il n'eut que deux pensés rationnelles en attendant que le gros de sa douleur se dissipe: S'il était en soutane, il ne peut pas courir bien vite et Ce n'est pas une raison pour lui laisser le temps de s'échapper. Il ne put s'empêcher de relâcher un rire camouflé en pensant qu'il serait une proie facile grâce à la fumé qui sortait de ses oreilles, mais reprit son sérieux et sa course une seconde plus tard en se disant que cette blague n'était pas si drôle que ça.

Il se rendit à l'estrade et la contourna en enchainant sa course là où sa proie s'était terrée. Ses mains agrippant sa tête, il espérait vivement que son cerveau vampirique se mit à nouveau à pomper de l'endorphine en quantité industrielle lui donnant son habituelle sens de confiance et sa réduction de douleur. Un regret: S'il s'était simplement fié à son instinct, il se serait mis à traquer sans pour autant avoir une brûlure au cerveau. 5 minutes avant un rétablissement total... Il sortit néanmoins un Ménestrel et tenta maladroitement de viser avec un tremblement évident la cible qu'il s'était fixé.

Ma cadence légèrement pressé est sur le point de se rompe. La porte de sortie se dresse finalement devant moi n'attendant que ma main gantée pour tourner la serrure. Cependant, un cri agréable me berça soudain les oreilles. Que tu es amusant mon chère Mathias, déjà cris-tu de douleur sans même n'ai-je mis mon simple index sur ta jolie figure. Ne tombe pas trop tôt par contre car j'en serai très vexé et ce, tu ne veux tout de même pas me voir dans cet état je suppose? Pour un exterminateur celui-ci était sans doute le plus bruyant qu'il soit. Non seulement je pouvais l'entendre avant même de le sentir, mais en plus il se trouve avoir la parole facile en ce qui concerne de prouver son propre orgueil. Bien sur que non, je ne juge point ses capacités ô Seigneur, mais pour être réaliste, la vérité choc.

Le son d'un déclic de pistolet me fit perdre ma discussion intérieure, il était temps d'agir et de prendre une décision au plus vite. Comme toujours je me trouvais au beau milieu d'une querelle. Pour chaque problème existe plusieurs solutions... bien réfléchissons un moment. Option A- La porte du jardin naturellement, là où j'entamerai surement des travaux ordinaires afin de paraître d'autant plus normale qu'il soit. Effet néfaste, cette décision entrainera surement tout un interrogatoire... Ô quelle horreur! Il me faut absolument éviter de lui accorder une audience sans lui faire passer un..

Un sourire trancha ma lèvre ultérieure afin de montrer l'une de mes canines prolongées par l'étrange mutation que fut ce don du seigneur. Je choisi donc l'option B. Sans plus attendre, ni craindre l'arme pointée dans ma direction, j'emprunta une entrée à ma gauche, laissant place à un escalier formant une spirale que je pris soin de monter le plus vite possible. Entre temps, je glissa ma main gauche dans ma poche interne et en sortit une plume à l'antique ainsi qu'un petit parchemin que je déroula à sa limite. Je n'avais guère le temps de commettre une erreur, il me fallait agir vite et maintenant. N'ayant pas de pot d'encre sur moi je me servis de ma main libre pour m'emparer d'une croix additionnelle que j'avais eu le temps de me procurer hier soir. Avec celle-ci, je commença à gratter la surface de mon bras jusqu'à ce qu'une coupure soit suffisamment ouverte pour laisser le sang couler sur la pointe de la plume.

Je me rendis vite compte que courir en montant un escalier rendait l'écriture assez difficile. Doucement, la moitié de mon ventre se coupa en deux. Un filament d'ombre retenait les deux partie de mon corps et le bruit de mes sabots se faisaient toujours retentir pour ne pas laisser de fausse route. Le haut constitué de ma tête, mes bras et une partie de poitrine flottait doucement et ne subissant point le mouvement de mon bassin, je réussi donc sans problème à écrire sur le parchemin dans cette position. Voyons voir, que serais-ce idéal comme message? Pas trop long, mais sans oublier les détails important.



J'atteins finalement le sommet de l'escalier laissant place à une salle immense, celle des clochés de la cathédrale naturellement. Quitte à savoir s'il me suivait ou non, je laisse tomber le bout de parchemin sur le sol. Le filament ombré tira vers le bas et mon corps en son état initiale tout mais que pour quelque seconde. Bien que j'aurai grandement aimé me jouer davantage de lui mon instinct me dicta qu'il vaudrait mieux attendre et surtout, être dans un lieu plus favorable. Je fis alors sonner une cloche en tirant sur sa corde respective avant de me volatiliser en ombre pour aller là où seule moi le sais.

(Suite -->Ici)

-Meurs!

Mathias se mit à tirer à tout rompre lançant des projectiles de consistance électromagnétique. Les balles se logèrent un peu partout dans l'église criblant de toutes les façons les croix, les arches et naturellement la forme qu'il chassait. Celle-ci, malgré les blessures, continue son ascension dans les escaliers en spirales. Il sortit son deuxième flingue et continue de déverser une faramineuse quantité de balles jusqu'à ce que celle-ci soit complètement disparu, laissant tomber sa tête à la base de l'escalier. Sa migraine diminua progressivement.

Mathias se mit à avoir une cécité temporaire, puis des cloches retentirent. Soudain, un rire se mit à ricocher sur les parois de la cathédrale laissant un écho de maniaque se propager dans chaque couloir et chaque pièce de l'établissement. Le cerveau de Mathias était à nouveau opérationnel et un torrent d'endorphine s'était déversé dans ses canaux cérébrales. Le temps que sa tête s'y refasse, il avait l'impression d'être sur le plus grand effet de drogue de sa vie.

Mathais lâcha un dernier son de soulagement aigu pour clore son rire incontrôlable. Ménestrels en main, il s'approche du reste du cadavre de sa proie et réalisa qu'il s'agissait d'un parchemin tout ce qu'il y a de plus ordinaire... hors-mi une fragrance pour lequel il avait un fort penchant... sang... Il rangea son Ménestrel gauche pour se saisir du papier lui demandant de se présenter au 613 New England street ce soir 21h30. Peu commun et assez dérangeant, Mathias froissa le mémo en se demandant comment cette forme avait pu survivre à sa rafale de plomb. En soupirant, il avait remarqué que ses flingues avaient encore leurs crans de sécurités actifs.

Déçu des hallucination de son cerveau estropié de la réalité, il remarqua une autre chose: Il était dans un église, la plus grande réunion de foi chrétienne et de symboles associés. D'un autre sens, la réunion qui était prévu pour lui semblait être la meilleur option. Il savait cependant qu'il aurait à faire avec un religieux exposant une de ses faiblesses les plus désagréable. Maintenant, il devait disparaitre de la circulation jusqu'à l'heure H, surtout le cirque médiatique qui attendait des résultats à l'extérieur. Son pistolet en main, il visa un vitrail à sa droite et tira(réellement) quelques charges plasmatique pour trouer le verre. Il croisa ensuite les poignets et fit le rapprochement entre lui et la fenêtre jusqu'à passer au travers et atterrit dans une ruelle longeant le cimetière.

-"613 New England street ce soir 21h30, si ton métier te tient à cœur. Tâche de venir seul." Je tiens définitivement à voir sa tête accrochée à mon foyer...