la salle de conférence

On aurait pu l'appeler la salle du trône.
Grande avec un plafond très haut, cette salle était éclairée tantôt par un éclairage moderne tantôt par des torches flamboyantes. Lexa dominait la salle du haut de son trône, posé sur une estrade. Elle avait toujours aimé être au centre de l'attention. Autour d'elle, s'affairaient gentiellement ses servantes; elle n'avais jamais perdus cette habitude de se faire servir tel une reine.
Le sol était en marbre blanc et les murs étaient recouverts ça et la de divers tentures. Les fenêtres étaient bien évidement fermées la journée, protégeant ainsi les occupants des rayons destructeurs du soleil. Jadis, Lexa avait aimé le soleil, elle passait des heures à lézarder; mais aujourd'hui les choses étaient différentes. Elle maintenait le clan avec force et discipline. Les traites ou ceux qui avaient le malheur de désobéir étaient tout simplement éliminés.
Lexa s'ennuyait; elle frappa donc dans ces mains et demanda un spectacle ou une distraction n'importe quoi qui pourrait la tirer de sa léthargie. Et si ces serviteurs ne la satisfaisaient pas, elle irait chasser en solitaire...

Les serviteurs s'activèrent pour savoir quoi faire pour distraire leur reine: c'est ainsi que lui fut proposer: un massacre, une séance de torture, une orgie...
Mais Lexia n'était pas d'humeur à assister à cela; en y réfléchissant bien elle avait envie de chasser, de jouer un peu avec sa victime puis de la gouter et de la tuer. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas offert une bonne partie de chasse.
Elle déclina donc gentillement les propositions et se leva, tapota la tête de sa Kyrielle :
"Je reviendrais avant le lever du jour; soyez sage!
Puis elle se dirigea vers la porte. Elle allait se rendre au bar de la ville, la, assurément, elle pourrait trouver de quoi s'amuser.

Après sa petite virée, Lexa regagna sa demeure et s'installa de nouveau dans son trône. Elle frappa dans ses mains et réclama un massage ainsi qu'une musique douce joué par ses esclaves.
Elle se détendit et repensant à ce jeune étalon qu'elle avait... dégusté. Soudain, elle se sentit excitée.
(c'est malin!) Elle ne voulait pas d'un esclave, elle en avait assez de les voir trembler de peur, de les voir se soumettre. Elle voulait un homme qui lui résiste un peu, juste un peu pour prendre son plaisir.
Puis soudain, elle pensa :
"Un second, j'ai besoin d'un second ! Va falloir que je le forme"se dit-elle en se passant la langue sur les lèvres.