Mathias entre avec son sac à dos et sa valise. La porte signala le nouvelle arrivant d'une clochette pour visiblement dégourdir ceux qui se serait endormi au cuisines. L'achalandage était moyen pour l'espace disponible. En prolongation de ses hanches: deux crosses dont le reste du flingue dépassait semblait mettre mal à l'aise certains clients. Ce qu'il trimbalait était indubitablement la preuve qu'il était nouveau dans le coin. Le jour s'étant levé, les danseuses et toute l'action illicite avait disparu offrant presqu'une ambiance familiale dans les lieux.
Mathias scanna la surface du regard et se trouva une place au bar. Il s'avança d'un siège vacant et sonna la cloche pour être servi.
-Un verre d'eau, je vous pris.
Mathias prit son temps pour écouter les commérages des autres clients sur les aléas de la ville. Il suivait à peu près 3 conversations simultanément et alternait à chaque fois que les commérages parlaient de lui.
À peine trente minutes plus tard, Mathias s'était fait tiré d'une faction à l'autre, mais au moins, il connaissait les clans qui menaient la lutte. Les clans débattaient d'une idéologie du monde qui leur était propre. L'un voulait jouer les exterminateurs d'humain et l'autre jouait les hippies en avançant un message de paix. Mathias, lui trouvait abominable qu'en plus de voir des monstres tuer des humains, les monstres s'entre-tuait, lui volant son boulot.
Soudain, son attention se dirigea sur des policiers qui entraient dans le bar en demandant un café: Des habitués.
-Tu crois que ça pourrait être des activités du clan du soleil?avança l'un.
-J'en doute. Ça sonne plus comme un suicide au nom du Christ. Il avait une croix rivée dans le front.anticipa l'autre.
Les deux hommes en uniformes prirent place à droite de Mathias.
-Le front, hein? C'est plus au nom du père dans ce cas.
-Huh?, il remarqua les armes et les bagages de Mathias. T'a tout le look d'un faiseur de trouble. Tu sais, tu devrais te mêler de tes affaires.
-Je sais ce en quoi consiste mon travail. Il fit glisser une carte sur le comptoir qui s'arrêta entre les deux hommes. Mathias, je suis un chasseur de monstres. Votre cas m'intéresse.
-Tient tient, déjà avec ce qu'on a dit, tu crois que ça aurait à voir avec ton job?
-Vous croyez au suicide, monsieur l'agent? Lorsqu'on se suicide au nom de Dieu, on se stigmatise. Des stigmates sont des plaies qui ne se cicatrisent pas et avec lesquels on entre en communion avec des forces divines. Ils sont appliqués aux poignets et aux chevilles pour imiter leur sauveur. Ici, la croix a transpercer la tête. Ça n'est pas très habituel. De plus, il est mort sur le dos, ça ne sonne pas très-
-Un instant, on a jamais dit qu'il était mort sur le dos.
-Je sais, c'est assez aisément déductible. Si ce n'était pas un suicide, c'était donc un meurtre. Pour se faire planter une croix dans le front, ça prend une bonne pression. Si ça avait été un suicide, l'homme se serait mis à genoux pour prier. Il serait donc tomber par en avant. L'idée du suicide étant écarté, l'homme est mort gisant sur le sol le regard livide pointant vers le ciel.
-Donc, c'est bien un de ces anges déchu du clan de Raziel. dit le premier l'air triomphant.
-Eh bien non, monsieur. S'il y a une chose que Phoenix Wright m'a appris, c'est de ne pas manger une barre de chocolat en jouant au Nintendo DS si on se sert du touchscreen avec ses doigts et que l'absence de la preuve n'est pas la preuve de l'absence. L'appel à l'ignorance est un principe sophistique comme quoi si X ou Y, si X est erroné, Y est donc vrai. En tant qu'agent, vous devriez savoir qu'il y a toujours plus de deux possibilité.Aussi probable soit-il qu'un assassinat aie eu lieu, j'en doute. Les solaires angélqiues ont une idéologie comme quoi ils sont le prochain cours de l'évolution. Ce qui appartient à leurs prédécesseurs humains, si les oui-dire des commères de ce bar sont exactes les rend indifférent. Je doute que Darksoul ou un de ses sbires ait une foi chrétienne de toute façon. Si leurs fierté est aussi grande que prétendu, les assassinats devraient laisser des traces indiquant une menace à la population humaine de ne pas leur chercher des poux. Vous devriez réorienter vos recherches sur un troisième hypothèse.
-Ah! Les pestes de la lune, je savais qu'ils planifiait un sale coup.
-Ces pacifistes sont trop net pour cacher un double jeu. Je dirais peut-être un renégat de leur clan au mieux, mais certe pas l'organisation en son ensemble. Je pensais plutôt à une force indépendante. C'est seulement logique dû à la nature du meurtre à l'aide d'une arme chrétienne en apparence.
-Nous n'avons trouver aucune trace d'empreinte sur le manche de la croix. Il se pourrait que ce clochard est mort par un runiste avec des pouvoirs télékinétiques.
-Ou n'importe quel cinglé avec assez d'argent pour acheter une pair de gant. S'il peut acheter un couteau artisanal, il y a de bonnes chances qu'il avait un peu de fond de côté.
-Haha, dans les dents Réjean!
-Bon, je crois que je n'ai rien de plus à tirer de vous deux. Je vais simplement aller voir sur les lieux moi-même.
Mathias se lève et se dirige vers la sortie.
-Un instant, le jeune. Il y a des barricades entourant la scène de crime et...
-Je sauterai par dessus.
Mathias ferme la porte derrière lui.