613 New England street

Mathias n'avait plus le contrôle de lui-même ou de moral propre. Il était complètement conquis et ne pouvait pas respirer et penser en même temps. Il tenta de se retenir d'ouvrir la bouche, ce qui révèlerait ses canines surdimensionnées. Ses gémissements furent donc étouffé par ses lèvres qui retenait le dernier brin de volonté qui n'était pas succombé à son côté pervers. Les rotations du bassin de la monstruosité mirent sérieusement cette rébellion à l'épreuve, car c'était là le paradis du fruit interdit et il ne voulait plus quitter cette stase... mais elle avait d'autre plans en tête... et se retira.

Mathias se leva pour protester cette initiative, mais n'en dit rien. Kristièva, quand à elle, se permit de lui ravir ce qui lui restait de vêtement avant de le repousser sur le dos. Devant ses yeux choqué qui reprirent leurs perception habituel, elle retira à son tour les derniers morceaux de linges qui lui incombait. Sa soif de sexe commençait à diminuer jusqu'à ce que ses doigts de fée lui agrippèrent la dague... l'épée, car il ne l'avait jamais vue aussi développée, et la glissa à nouveau dans son fourreau. Il tenta d'éviter cette fatalité, mais il était déjà trop tard. Son pénis se faisait engloutir de force... au début... puis de ses forces à la fin, empalant Kristièva qui poussa un autre gloussement tout de même assez discret pour entendre l'insertion de son organe se frottant le long de son passage en un son gicleur.

Son cerveau se broya alors que son pénis était profondément enfoncé dans son vagin. Même sa volonté à tenir ses crocs derrière le rideau de chair que représentait ses lèvres s'échappa de son esprit alors que son gland caressait le col de son utérus. Il poussa d'imposant grognements à chaque fois que sa partenaire frissonna d'un spasme au cour de leur ébat. Ses tremblements constrictait ses parois vaginales autour de son objet de plaisir tout en le lubrifiant davantage pour permettre la continuité de la friction. Pour l'inciter encore plus, elle réussit à atteindre son sens de la compréhension avec une formule qu'un homme dans n'importequel état pourrait assimiler:

-Tu sais... humm... une bête aimmm... aussi se faireahh... oshh.. cheveuch... er.

Kristièva ne pouvait pas être plus clair et Mathias ne pouvait pas avoir moins que littéralement compris ce qu'elle avait en tête. Alors qu'elle s'abattait sur son cou, Mathias barra le mouvement de ses hanches avec ses mains sur celles-ci, mettant la pression vers le bas gardant son pénis totalement à l'intérieur d'elle. Il garda une main sur sa tête et roula sur le côté interchangeant les positions, mais pas les rôles. Qu'importe ce qui se passerait, Kristièva resterait dominante sur la tête vide de Mathias. Ensuite posant ses bras de chaque côtés de la capiteuse enchanteresse pour ne pas l'écraser, Mathias porta un regard rouge aveuglé par la luxure sur ses attributs puis prit un élan vers l'arrière et, avant que son gland ne quitta les petites lèvres, replongea de plus belle rapidement et profondément. Pubis contre pubis, Mathias martela en accélération la bête qui, il n'y avait même pas 5 minutes plus tôt, le répugnait. C'est ainsi que de façon presque possédé du démon, il respira de manière rythmé en poussant après chaque coup un grognement agressif-hédoniste révélant... ses dents... Si Kristièva avait moindrement de discernement et n'était pas complètement aveuglé par la luxure, elle saurait la vérité à son sujet. Un mensonge caché depuis déjà 3 ans... ...n'est plus?

Je suis allongée sur le dos, mon regard contemple le plafond dans la sombreté de la nuit. Mathias était à côté de moi. Il dormait durement, nu sous les couvertures, comme s'il hibernait en quelque sorte. J'étais très fatigué moi aussi mais je préférai profiter d'un simple moment de réflexion avant de rejoindre les bras de Morphée et qui sais, rêver davantage de cette nuit agréable. Après avoir eu son orgasme, d'où je découvris une véritable perle d'identité, mon partenaire s'était retirer une fois mon jardin ensemencé de ses graines qui, bien dommage devinrent infertiles au contact de mon sang. Comme cela il était un vampire? Canines fortes prolongées, frémissement lorsque je l'eu badigeonné ce liquide vital pour ce genre d'espèce sans oublier son teint étrangement pâle et des yeux rougeâtre ne trompant personne. Certes, il était doué de porter un paravent et ses cheveux bref, couvraient une bonne partie de son visage. Néanmoins, il doit se nourrir d'une source quelconque. C'est sur ce point d'où ma curiosité rongea doucement l'intérieur de mon âme. Qu'importe, je vais bien le savoir tôt ou tard. Pour le moment, il vaudrait mieux dormir.

Je me retourne doucement sur le côté d'où je me retrouvai devant le dos de Mathias dont je me servis comme support. Je l'enlace doucement par la taille d'un seul bras, laissant l'autre le long de mon corps. J'attrape coquinement l'une de ses jambes que je mis entre les miennes et pour finir, mon bras libre se redressa vers le haut afin me permettant de faire glisser mes doigts dans la chevelure douce et soyeuse de Mathias avant de m'endormir... je lui murmurai à l'oreille.

-Je vais prendre soin de toi...

Je sombra dans le monde des rêves par la chaleur corporelle de Mathias contre le mien. Elle était appaisante et réconfortante.

Mathias dormit du sommeil du juste cette nuit, mais le réveil de montra être plus complexe que ce qu'il put envisager. Tout d'abord, il pouvait encore sentir les mains de Kristièva ramper sur lui ainsi que son souffle sur sa nuque et sa jambe légèrement pris au piège et trempée par celles de son hôtesse. Sa moralité mise à part, il n'avait pas passé une si mauvaise nuit ou un réveil catastrophique, mais d'un sens, il avait l'impression qu'il pouvait lui faire confiance, et d'un autre, les trois cents devises qu'il avait reçu le faisait sentir comme un courtisan, à croire qu'elle avait planifié son coup depuis le début... aussi subtilement que possible, il fit le tour de la pièce à la recherche de ses vêtements et sortit en faisant le moins de bruit possible.

Mathias descendit jusqu'à la cuisine, mais ne mangea pas le moindre morceau. Il avait l'impression que quelque chose le dépassait. Finalement, il se dit que la terre n'arrêterait pas de tourner pour si peu et se remit en route vers la porte principale. C'est alors qu'il tomba sur ses bagages laissés là la veille. En plus de lui barrer la porte, l'exterminateur éprouvait un certains remord de fuir comme un voleur. C'était désormais chez lui après tout et aussi monstrueuse puisse être son apparence, Kristièva était aussi une femme. De plus, il ne put s'empêcher de penser si cette nuit ne l'avait pas trahi dans la mesure où son hôtesse aurait vu son petit secret... Il se sentait comme un otage pris entre la santé d'esprit et le syndrome de Stockholm. Pour rester dans ses bonnes grâces, Mathias remonta à l'étage où il déposa ses bagages devant la porte de sa chambre. Sur ceux-ci, il y accrocha un mémo:

Kristièva,

J'ai passé une magnifique soirée, mais le devoir m'appelle et je dois y aller. Ne t'en fait pas pour moi, je reviendrai ici chaque soir pour prendre un peu de sommeil. Si tu as besoin de me contacter, je te donne mon numéro de téléphone: 538-6825. Si ce numéro est inexistant, il ne tardera pas à exister. Rappelles-toi que ce qui se passe entre nous, reste entre nous.

Mathias

Il repartit vers la porte et la traversa silencieusement en la refermant avec délicatesse. Prochaine étape, il devrait annoncer sa présence de façon mercatique, autrement dit, se faire de la publicité. L'argent que Kristièva lui avait offert à cependant tenu à lui faire changer la mission de son entreprise. Ces affreux jojos ont de l'argent ici... et cette guerre pourrait se montrer profitable au niveau de son portefeuille.

(suite=> Cyber-espace)

Mon réveil fut assez similaire à celui dont j'avais prévu. Seule, étendue dans le lit "king" j'ouvre mes paupières mettant en valeur de long cils qui faisaient envier la plupart des maquilleuses dont j'eu rencontrées dans divers salons de beauté. Lâchement, je m'étire les bras en soupirant de plus belle, puis mes jambes à leur extrémité. J'avais très bien dormi... un peu trop même en constatant mon réveil qui indiquait près de midi. Mon dos craqua un moment alors que je me relevais hors du lit en désordre qui ne dura pas. Je remets les draps dans leur état initial et replace les oreillers près des poteaux en bois d'où je retire ensuite ce qui restait des menottes, soit quelques chaines pour les ranger ailleurs.

Après une dizaine de minutes de rangement, la chambre avait retrouvé son état impeccable. Contente de mon ouvrage j'ouvre la porte mais je m'interromps soudain en voyant un mémo sur la pile de bagage que Mathias avait sans doute déposé lui-même avant de sortir. Je tends ma main et m'empare du morceau de papier. Après la lecture d'un bref message écris sur celui-ci j'en déduit qu'il était partie faire les courses et rentrerai plus tard. Il était temps pour moi d'aller vagabonder un peu dans la ville. C'était dimanche après tout. Une occasion parfaite de m'amuser un peu, qui sait faire les boutiques. Bref, malgré ce jour de congé, j'enfile ma longue cagoule habituelle pour dissimuler mon apparence pouvant troubler certains enfants, haha!

Je rangeai ses bagages dans le fond de la chambre, elle était sienne après tout puis, une fois le mémo à l'intérieur de la poche de ma robe, je sortis de ma demeure en prenant soin de cacher mes cornes et de ganter mes mains. Durant le jour, la forêt n'était guère sinistre. Bien que les arbres, majoritairement constitué de famille de sapin et d'épinette, la clarté trahissait l'ambiance désagréable d'ombre qui peuvent jaillir de tout endroit dans les marais durant la nuit. Durant mon trajet assez paisible, je passai devant un manoir obscur dont toutes les fenêtres étaient solidement fermées voir barricadées. Je m'arrête un instant devant la clôture verrouillé. Décidément les visiteurs ne doivent pas s'attendre à être chaleureusement accueillit. Ce lieu occupait l'un de mes doutes en tête concernant la résidence, ou du moins un repère d'un certain clan... celui du sang si mes souvenirs s'avèrent exacte. Bref, jugeant qu'il valait mieux rendre visite aux locataires le soir, je continua ma démarche vers le centre ville.