Mystical Runes
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 613 New England street

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Kristièva
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MessageSujet: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 5 Fév - 21:06

613 New England street Kristmaisonyi4


Dans le christianisme on dit souvent qu'un portrait vaut mille mots. Ce n'est guère faux, mais ni vrai en ce qui concerne ma si charmante demeure, vous ne trouvez pas? Oh, ne vous laisser point accabler par sa piètre apparence extérieur car on sait que la plus grande surprise se cache non dehors mais à l'intérieur de ses murs joliment terminés à l'antique. Personne naquit déjà vu une tel infrastructure dans Dawnfall vous dites? On-t-il réellement franchi la forêt derrière le cimetière de la ville? Oh je crois que non, et c'est encore plus difficile de discerner le chantier menant à la clôture de ma cours parmi les épinettes. Alors le plan va comme de suis. Vous entrez sans le moindre bruit dans la clairière nord et poursuivez votre route après trois rangés de pierres tombales parallèles l'unes de l'autres. Après ce, vous apercevrez un boisé doté d'une mince ouverture. Désolé mais comme je me rends chez moi majoritairement sous la forme ombré je ne prends nullement de mon temps pour couper la faune grandissante autour du parcours que vous distinguerez en raison des hautes herbes qui longe celui-ci. Prenez votre temps et surtout tâchez de regarder où vous mettez les pieds. De nombreux nids de serpent et marais de boue et bien d'autres choses intéressantes s'y cachent et tout comme moi, n'attendent que vous.

Bon, j'espère sentir votre présence bientôt et je couronnerai votre courage à l'aide d'un accueil des plus chaleureux qu'il soit. Parlons maintenant de l'intérieur de ces murs adorablement sinistres. On rentre dans celle-ci par la seule porte située en avant. Un chemin de dalle de pierre vous y conduit, elle est très facile à reconnaitre en vu de son vitrage noirci si élégant. Vous entrez donc et votre premier pas sera attendu par un tapis de lin rouge au rebord doré brodé d'une fine main d'homme, ou de femme je suppose. Vous vous trouvez dans une entrée composé d'un petit couloir mais vos yeux vacillent par les multiples décorations qu'ornent chaque partie des murs vous entourant. Des cadres de multiples portraits à huile en grande partie. Un goût raffiné pour la peinture? Certes oui, l'art à toujours été pour moi l'une des plus grandes merveilles du monde et figure parmi la beauté de ma noble demeure y comprit les tapisseries bourgognes qu'entourent la pièce juste à votre gauche. Il s'agit du salon. Comme vous pouvez le voir, un ensemble comprenant un sofa, deux chaises et une petite table occupent majoritairement le centre. Les meubles en question traitent d'un style commun chez la noblesse des années 1800. Si vous regardez de près, chaque pates ou rebord est fait de cèdre verni et délicatement taillé avec divers motifs très attrayants. Si vous continuez un peu plus loin, avant de prendre l'escalier de l'étage supérieur, vous arriverez à la cuisine. Conservant le style du salon, cette dernière possède une table qui, contrairement à vos attentes d'immensité, est assez grande pour servir que deux personnes uniquement. Naturellement, je ne reçois guère de visiteur alors pourquoi viser grand lorsque peu mais de qualité semble être tout à fait approprié pour combler mon luxe?

Comme mon salon et ma cuisine sont séparé que par des portes françaises, je laisse toujours mon phonographe sur une tablette de bois tout près du foyer fait de briques afin d'entendre les musiques classiques dans tout le premier étage. Vous pouvez également constater ma collection de disque à 45 tours dans leur étui respectif tous cordés en ordre alphabétique sur une étagère en compagnie de quelques bibelots d'ange. Oh, j'allais presque oublier! Le tictacquement que vous entendez proviens des diverses horloges un peu partout dans ma demeure dont le grand-père situé dans mon salon. Quelle beauté est-elle!

613 New England street 014-19667~Le-dernier-repas-Affiches


Vous vous demandez surement qu'est-ce ce portrait? Guère difficile à manquer d'ailleurs. Tout juste en haut du foyer, là où un bon feu dégageait une chaleur apaisante, cette peinture étrange quoique assez immense attire votre attention. Elle s'intitule "Le dernier repas" si vous êtes connaisseur il s'agit de Jésus-Christ en compagnie de ses apôtres sur un mur du réfectoire de Santa Maria delle Grazie à Milan. Bien que l'image laisse transpercer des doutes, les miens reposent sur la personne située à la droite du Christ même. Comme le cite si bien la bible les disciples seraient tous des hommes. Pourtant mon oeil, guère aveugle semble discerner une silhouette d'aspect plutôt féminine. Est-ce une réplication? Certainement pas, les oeuvres qu'orne ma maison son les originales tous et sans exception et je dois vous l'avouer que certains furent bien plus difficile à procurer que d'autres. Bref, c'est tout pour le moment. Il reste bien d'autre lieu pour vous à visité et qui sait ce qu'on retrouve dans les pièces supérieurs? J'attends de tout coeur votre visite... et avec impatience...Oh, n'oubliez pas d'enlever vos chaussures à l'entrée!
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Mathias
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 5 Fév - 21:12

Mathias arrive à 21h30 pile autant que possible se fut. Le soir avait rendu son assiduité assez douteuse pour trouver l'adresse, mais en vision négative dans son œil gauche grâce à un chargement statique négatif dans son cortex nerveux oculaire, il réussit au prix de ce dernier aveuglé pour quelques minutes. D'une part, il trouvait agréable ce que ses yeux lui montrait, d'une autre, il était déçu que tant de gens croient en la divinité au point de payer des ouailles avec de telles sommes de sorte à pouvoir s'octroyer ce genre de luxueux appartement. Même ses neuf cent quelques tués ne lui ont jamais permis une telle classe. Il ne put s'empêcher de sourire à une idée qui lui traversa les méninges. De plus, avec une mutation dans son affliction, cet ouaille avait bien des raisons de se cacher.

-Bon, je suppose qu'en bon hôte qu'est le disciple, je ne vais pas avoir besoin d'invitation supplémentaire.

Mathias suivit le chemin de dalle jusqu'à l'entrée et cogna amicalement à la porte. Ne se faisant pas prié davantage, il entra nonchalamment et fit comme chez lui. Laissant la bagatelle de bagage qu'il trainait dans le vestibule pour se sentir alléger au futur combat. Visiblement, le gros de toute cette lutte serait probablement psychologique. Toute cette histoire de rendez-vous faisait tellement anime détective et sans doute était-ce l'intention de son hôte de régler la question avec des mots plutôt qu'avec des armes. Naturellement, c'était le genre de Mathias d'avoir de la répartie en débat et des armes en combat, la situation lui siérait d'une façon ou d'une autre.

Arrivant dans le salon, il vit un art plastique d'une période de temps s'allouant dans les années du 19e siècle. Comme de fait, la propreté était remarquable malgré l'ancienneté de la maison. La flamme d'un foyer agissait avec incandescence sur la pièce donnant un accueil plus chaleureux à la demeure d'un allure mortel à la Winter Night. Dans le but de curiosité, Mathias se fit pivoté sur une des appui-bras de la chaise coussinée faisant face au feu et croisa les tibias pour s'enfoncer profondément dans les renforts. Il se redressa avec un sourire inquisiteur marquant un léger dégoût en croisant les doigts devant son visage perplexe.

-La scène du dernier repas... peinte par Léonardo Da Vinci... Que ce soit une copie ou un original, c'est trop dangereux pour rester ici..., dit-il à voix basse.

Il dégaina Sadame et l'arma pour, du point de vue du portrait, laisser une marque de coupure brûlée traversant la tête de chaque personnage de la peinture. Rétractant et rangeant son sabre, il se dit que l'œuvre serait beaucoup plus inoffensive ainsi ayant banni toute forme de connotation religieuse qu'elle englobait. D'ordinaire, si le symbole était détruit, il n'avait plus l'effet de catalyser la foi ainsi annulant la portée de son adversaire sur le mental fragile à l'invocation de la foi, ou du moins l'activité cérébrale et ses émissions.

Mathias se releva et alla voir ce que la maison avait d'autre à lui offrir et se sentit traqué par moment. La découverte de la Scène lui mit sur la piste qu'il pourrait être exposé a d'autre forme de symboles catalyseurs pouvant l'affaiblir et le rendre vulnérable. Les couloirs s'éclairait à la lueur des chandelles et des lampions, ne favorisant nullement le combat à l'intérieur de l'endroit. Simplement fracasser ou se faire fracasser contre un mur pourrait lever un séisme qui ferait maladroitement tomber une flamme qui lècherait jusqu'au cendre l'infrastructure de la demeure. Hors-mis ces petites modifications d'ordre anté-chistianiste, Mathias n'avait pas dans l'idée de faire un saccage de tout les diables. Si le combat aurait lieu, ça serait à l'extérieur.

-Humph... pas mal du tout comme lieu pour mourir, s'exclame Mathias à haute voix pour provoquer son hôte à se montrer.

Mathias était à 200% de ses capacités comparé à sa première rencontre avec son adversaire. S'il se fiait à sa performance précédente à l'église, il aurait tous l'effet de surprise désiré pour une mort rapide. Il monta les escaliers dans le but d'y trouver sa proie sans ouvrir la moindre porte. Il vaudrait mieux que sa cible se montre... il commençait à se lasser de ne pas pouvoir exploiter son plan qui lui démangeait les idées. Il s'agrippa les jambes à un des barreaux du rempart prolongeant l'escalier et s'y assieds avec les mains croisés derrière la tête visiblement las de ne pas avoir été adéquatement accueilli par son hôte, son esprit s'attendant à tout moment à voir la cible surgir de l'ombre maintenant. Sa nonchalance et son insolence ayant laissé des marques indélébiles, il anticipait déjà une certaine colère aveugle de la part de son adversaire.

-Tu as l'intention de me laisser sur ma faim ainsi? Ce n'est pas le concept d'hôte auquel je m'attendais de la part d'un religieux de ton genre. Aie au moins la décence de te montrer!

Tous ces discours lui avaient ouvert l'appétit et ce n'est pas parce qu'il buvait du sang de temps à autre que ce breuvage suffisait à neutraliser ses besoins physiologiques.En passant à côté de la cuisine et en ayant vandalisé le dernier repas, il commençait à effectivement avoir faim...
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Kristièva
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 5 Fév - 21:13

8h10

À peine ai-je rejoint ma charmante demeure que je me précipite d'un pas pressé vers l'escalier de cèdre qui m'emporta au deuxième étage, là où, plus précisément, se trouvait la salle de bain. L'endroit fétiche de toutes les femmes avant d'entrevoir de la visite. Ces murs étaient fait à demi de tuile de céramiques blanches aux reliefs rougeâtres et une magnifique tapisserie fleurie longeait le plafond munit d'un lustre de lumières qui servait d'unique source de clareté. Tout près d'une fenêtre à la mosaïque noircie, je m'approche contre une baignoire singulière, tenue sur quatre pates, dotée d'un rideau rouge en satin tenu par des poteaux d'or qui donnaient un peu plus d'intimité. J'active alors son robinet et laisse l'eau chaude remplir la cuvette jusqu'au trois-quarts. Je pris soin d'ajouter une lotion de bulle. Prendre un bain ordinaire ferait sans doute un grand et bon changement, de plus, j'attendais de la visite, ce qui était si rare. Il serait gossier de ne pas dégager un parfum plus agréable que cette chère odeur de lampions de l'église.

Devant la porte, je me dénudai entièrement et accrocha avec soin ma robe contre un crochet derrière la porte où je trouva en même temps ma serviette. Avant d'entreprendre mon bain parfumé à la vanille ancienne, je m'arrêta devant l'énorme mirroir ovale près d'un robinet luxueux afin de contempler mes attributs. L'une de mes mains parcourra extatiquement ce corps noir tel l'ébène qui est mien. Elle longe mon cou enveloppé d'une chair noir et fine puis, doucement, je sentis mes doigts frôler ma généreuse poitrine. Je frissonnai légèrement suite au contact agréable avec un sourire méphistophélique. Puis, un peu plus bas j'aperçu ma longue queue qui se dandina telle méprise d'amusement. Si je suis pour la décrire, il ne s'agit pas d'une queue classique mince avec l'extrémité triangulaire. La mienne débute d'une inertie plus épaisse et s'aminci jusqu'à sa pointe sans aucun artifice, épine, crochet ou autre. Je la préfère ainsi d'ailleurs. Sa forme flexible me permet de la dissimuler avec aisance.

8h30

Je sors de mon bain en laissant une coulisse d'eau derrière mes pas, sur un sol aux carreaux écarlates reflétant presque mes petits sabots qui me servent de pieds. Mon regard enjoué fixa un moment l'horloge de la pièce alors que j'étalai ma serviette sur son crochet respectif. Il ne me restait à peine une heure pour me préparer... je me mis donc au travail en sachant que j'allais faire patienter mon invité d'environ une dizaine de minutes. Bref, j'avais allumé un bon feu de foyer où il pourra surement se détendre après cette dure journée. Un vortex d'ombre m'enveloppa doucement et se volatilisa après m'avoir vêtue d'une robe élégante. Dotée d'un corsait mettant mes seins en valeur en les soulevant, elle était noir avec de longues manches et munie de quelques dentelles blanche sur l'extrémité celles-ci, du bustier ainsi que le bas de la robe maintenu par un jupon élargissant. Je pris donc les vingts minutes restantes à me concevoir une peignures élevée en hauteur par des barrettes que portaient les plus belles duchesses de l'époque ancienne. Comme ma peau si sombre m'empêche de me maquiller à ma guise, un simple mascara brillant ainsi que le la poudre argenté sur mes paupières fut suffisant.
9h40

-Tu as l'intention de me laisser sur ma faim ainsi? Ce n'est pas le concept d'hôte auquel je m'attendais de la part d'un religieux de ton genre. Aie au moins la décence de te montrer! s'écria une voix masculine quoique qu'intéressante.

Comme l'ai-je prédis, mon cher invité arriva sans fautes et sans retard. Ce qu'il est impatient et bruyant à l'écrier comme un phacochère que l'on court après avant d'en faire un pâté de viande. Tout juste avant de descendre, je m'emparai d'un des divers chapeaux voilés et le mit sur ma tête. Contrairement à l'ordinaire, je laissai mes cornes visibles qui passèrent entre deux trous sur le chapeau de couleur identique à mon ensemble, sans bien sur oublier les dentelles blanches sur tout son rebord. Si on n'est guère familier avec le 18ème siècle, je dirai que mon accoutrement semble à une sorte de cosplay ou bien un habit théâtral. Sans plus attendre davantage, vu que je suis également curieuse de le rencontrer, je descendis en bas de l'escalier et passa à côté du salon d'où je remarquai que mon portrait chéri avait subit une petite retouche. Je rigolai intérieurement en voyant les minces filaments d'ombre surgit des treize petites brûlures. L'arrière du cadre dans lequel j'avais placé cette peinture était composé de mon sang qui s'eut mélangé avec le portrait. Je vis avec un sourire treize filaments d'ombre reconstituer les défauts comme s'il était neuf... et bien datant de plusieurs siècles bien sur. Les épaules redressées vers l'arrière, je m'avance vers ma porte française d'où j'aperçu finalement de l'extrémité, près de la cuisine à l'étage, mon cher invité. Le pauvre, il semblait chercher quelque chose. Où son odora ne l'aurait point trahi en humant le repas qui nous attendait dans le four. Je tousse un moment avant de faire la révérence.

-Hrrrhhum! Kristièva Amberson, votre présence ici m'honore ô chère "Mr. L'exterminateur" Ou si vous préférez... Le brave chevalier noir qui traversa le dangereux ET non le moindre, effroyable forêt afin de donner un modeste présent qu'est une rose, noir? Rouge? Blanche? Vous décidez ou est-ce autre chose? Vous m'en direz tant noble messager de la justice... citais-je en m'inclinant vers l'avant tout en tenant les deux extrémités de ma robe de mes mains gantées blanches. Le ton que j'avais employé était celui d'un fort semblant dramatique et mettant l'accent sur les voyelles et les moindres prononciations.
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Mathias
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 5 Fév - 21:14

Mathias tressaillit des oreilles en entendant une voix féminine gracieuse l'interpeller à l'ancienne avec grande politesse et respect:

-Hrrrhhum! Kristièva Amberson, votre présence ici m'honore ô chère "Mr. L'exterminateur" Ou si vous préférez... Le brave chevalier noir qui traversa le dangereux ET non le moindre, effroyable forêt afin de donner un modeste présent qu'est une rose, noir? Rouge? Blanche? Vous décidez ou est-ce autre chose? Vous m'en direz tant noble messager de la justice...

À peine, n'avait-elle dit un mot que Mathias croisa les jambes dans les barreaux du rebord sur lequel il était assied, se penchant vers l'arrière à l'horizontal sortant ses ménestrels et pointa en direction de la provenance du chant mélodieux. S'étant dit qu'elle ne voulait qu'ouvrir des hostilités verbales et que c'était son intention de ne pas ouvrir le feu dans la maison, il ne pouvait s'empêcher de dégainer: Un réflexe de ce genre ne se perdait pas sur commande. Il avait déjà rengainer ses révolvers les bras ballant à la gravité alors qu'elle amenait conclusion à son discours. Son ton était d'un britannique du 18e siècle sans faute. Amberson... elle était définitivement d'Angleterre. Mathias se redressa et s'approcha doucement et calmement de Kristièva avec un pas valsé et joua le jeu en s'inclinant et faisant virevolter son manteau telle une cape et s'inclina, main devant et tête face au sol. Il ne put ignorer la queue et les cornes de milady Amberson et nota même les sabots qui lui servaient de pieds, lui donnant un léger haut le coeur.

-Je suis le sieur Mathias, surnommé par certains comme étant le héros du génocide. J'ai reçu votre invitation, belle dame, et tel que précisé et je suis arrivé à l'heure H. Je vois que vous vous êtes fait belle pour me rencontrer et cela me touche profondément, sachez-le,dit-il avec le même accent. Il redressa son manteau en fermant les yeux et poursuivit son discours tirée à quelques paroles près d'un jeu de rôle. Si je ne m'abuse, ce qui cuit en ce moment devrait être retiré du feu avant de se gâter ou cette chaleur ne serait-elle pas issue de votre accueil par hasard?

Il s'approcha pour lui saisir une main gantelé sur laquelle il étira son cou hors de son paravent pour déposer un baisé sur celle-ci. Malgré son rictus fier en apparence alors qu'il se retirait de son mouvement de noblesse, il ne pouvait s'empêcher d'être déçu de lui-même: Dans toutes ses brillantes élucubrations, il n'avait jamais envisagé que sa cible soit féminine. Son orgueil en avait pris un coup, mais lorsque l'occasion se présenterait, il avait bien l'intention de frapper, mais pour l'instant, la guerre psychologique était enclenché et elle craquera. Ça, Mathias en était convaincu...
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Kristièva
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 5 Fév - 21:16

Ce jeune Mathias avait étrangement le dont de m'amadouer en profondeur vis-à-vis ses actes et ses belles paroles ayant pour but de complimenter mon apparence. Ou, peut-être bien qu'il ne s'agissait pour lui d'un simple mime en tant que réplique à ma révérence? Je l'ai pourtant observé de mes propres yeux et s'avoir aussi bien se prosterner en présence d'une duchesse n'est guère dans la norme des hommes de nos jours. Une personnalité de ce genre à qu'un seul effet sur ma personne, l'intérêt. Par ailleurs, qu'entends-t-il par génocide? L'extermination de mon culte? J'en doute peu, ce dernier est sous la plus haute confidentialité religieuse. Je marquai une pause et laissa mon interlocuteur s'emparer de ma main qu'il embrassa suivit d'un rictus narquois. Quoiqu'il en soit, ce cher Mathias avait en quelque sorte une fierté à combattre. Cela ne me déplaisait pas. D'un certain côté, il y avait dans sa façon d'agir une attirance hypnotisante qui eut comme effet sur moi d'une flute servant à dompter la vipère que suis-je. S'il était réellement près à vouloir me plaire, je suppose que lui rendre la monnaie de la poche lui serait très équitable.

-Vous êtes très galant vous même sieur Mathias. dis-je sous un ton légèrement ironique flatteur en tentant de gaucher sa réaction de mon regard perçant.

-Votre flair est juste, non seulement as-t-il déniché une "belle dame" comme vous le dites, mais il se trouve qu'un repas luxueux nous attend si vous auriez l'obligeance de m'accompagner à la pièce voisine.

Je n'attendis point sa réponse, mon intuition me poussait à faire des initiatives quoiqu'il en soit le résultat positif ou non. D'une cadence élancée, je m'approchai de Mathias et enroula mon bras gauche autour de son droit comme s'il s'agissait d'un noble cavalier. Sans trop porter attention à sa réaction, je l'entrainai dans la cuisine et l'invita à prendre siège là où était déjà toute montée, une petite table avec deux chandelles allumées. Laissant sieur "l'exterminateur" à sa guise de se mettre plus confortable, je revêtis mes mains de mitaine et ressorti deux assiettes du four. Le repas du jour était composé de rôtis au boeuf lentement mijoté avec sauce mexicaine aux piments fort et jalapenos, des légumes frais et une pomme de terre farcie aux escargots l'ail et fromage. Je dépose doucement les plats sur la table et alla fermer le lustre de lumière afin de rendre les chandelles l'unique source de clarté avant de prendre place à mon tour devant Mathias.

-Alors...
débutais-je d'une voix enjouée alors que lui offris un vers de vin rouge que j'eus prit la peine de verser.

-Je vois que vous vous êtes familiarisé avec ma charmante demeure. Je suis tout de même surprise que vous êtes venu en ces lieux. Vous voyez, il se trouve que je suis, enfin je crois, être une figurante dans votre "liste" personnel de votre travail. Je vous rassure que je ne suis aucunement alarmée. Cependant... ma curiosité sur votre personnalité me brûle intérieurement. Vous êtes du genre à jouer les jeux ou êtes vous tout simplement galant de nature?

Tout en dégustant mon repas, je m'emparai, à l'aide de ma fourchette, un escargot sur la patate et en pris une demi-bouché en attendant la réplique de mon invité. J'étais surtout curieuse s'il allait se décider à gouter mon repas ou non. Certes à sa place je serais méfiant de la composition des aliments. Mais bref, à posséder une perle rare, je préfère la polir plutôt que la détruire.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 5 Fév - 21:18

Mathias n'était nullement apte à refuser le repas, la galanterie ou les avances de Kristièva. D'une part, son estomac était aux abord de crier famine et d'autre part, il avait décidé de jouer le jeu jusqu'au bout. Bras dessus, bras dessous, il accompagna son hôtesse dont le genre avait été récemment défini à sa plus grande déception. Celui-ci avait été invité à s'asseoir en premier. Ses mauvaises habitudes eurent presqu'eu raison de son camouflage alors qu'il se posa sur la chaise prévu à cette effet à la manière d'un lutteur brutal. Cependant, il réussit à se maitriser et posa délicatement son postérieur en plus d'adopter une posture qu'il définirait de style: Parapluie dans le derrière. Le chandelier le fit hésiter un moment, mais une assiette couverte d'un repas des plus appétissants pallia cette effet.

-Merci de votre gentillesse, dit-il d'un ton aimable. Les épices de la sauce et l'ail des escargots risquent de donner mauvaise haleine. Pour éviter ce supplice, je vais conserver mon paravent faciale, alors ne vous sentez point vexé.

-Je vois que vous vous êtes familiarisé avec ma charmante demeure. Je suis tout de même surprise que vous êtes venu en ces lieux. Vous voyez, il se trouve que je suis, enfin je crois, être une figurante dans votre "liste" personnel de votre travail. Je vous rassure que je ne suis aucunement alarmée. Cependant... ma curiosité sur votre personnalité me brûle intérieurement. Vous êtes du genre à jouer les jeux ou êtes vous tout simplement galant de nature?

Mathias leva simultanément sa fourchette et son sourcil. Suite à une introduction passive et une réponse proportionnel, la conversation prenait des airs plus interrogatifs. Si elle voulait le provoquer à cette saveur, il ne se priverait pas de répondre sur le même ton. Son hostilité serait donc contrôlée pour le moment de sorte à ne pas offenser Kristièva trop intensément, mais suffisamment pour lui laisser savoir qu'il avait lui aussi de la répartie. Il prit une bouchée pour déguster le repas et une fois l'escargot ingéré rétorqua:

-Effectivement, vous êtes sur cette liste. Je suis nullement froissé de votre curiosité. Qui peut reprocher le signe des plus élémentaires intelligences donnés à la conscience? J'espère que ce respect est réciproque. J'allais justement vous demander si vous agissiez de la même façon et que ce Peter Netson était sur la vôtre. Quand à ma galanterie, elle est d'origine britannique selon l'éthique royale de la couronne.

Mathias rebaissa le regard vers son assiette et prit une fourchettée de légumes qu'il engloutit discrètement. Pour lui, il venait de marquer beaucoup de points qu'il camoufla derrière la réponse à la curiosité sur la personnalité de Mathias pour réduire l'effet de la tension dans le duel mental qui se déroulait. Mathias était sans doute immature: Il ne faisait au fond que singer les actes de son hôtesse de façon masculine, et ce parce qu'il pensait qu'elle ne faisait que tout ce jeu pour faire fondre ses méninges. Il releva ensuite un regard plissé à mi-chemin entre la menace et la sensualité voilant ainsi partiellement ses intentions réelles de chasses avec une part de courtisanerie. Naturellement, le regard était surtout avide de jauger la réaction de Kristièva de sorte à pouvoir rester dans la compétition.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 5 Fév - 21:20

Je restai un moment immobile, bien adossée contre ma chaise dans laquel j'étais assise. Je sentis alors un étrange silence s'infiltrer dans la cuisine suite au dernier discours de Mathias. Bien que le grincement des fourchettes et de la viande déchirée contre la porcelaine des assiettes retentissait, il n'en restait que cette pause interlocutive était interprétable sous divers aspects. Un simple silence de modestie ou serait-il entrain de planifier une façon de me contre attaquer. Toute la tournure de cette rencontre allait ironiquement pour le mieu, qu'importe les répliques je voyais en elle un sens amicale peut-être, hypocryte? Certainement contrairement à moi. Le mensonge ne faisait pas partie de mes vertus, c'était d'ailleurs pour moi un affrond de mentir alors que le seigneur nous surveille tous de là haut. Bref, je me trouvais face à un soit disant expert en matière de rôliste ou de persuasion. Il est sans doute en mission et tente de faire son travail. Je ne peux lui reprocher de garder son status ou sa fierté quelconque, pourtant j'avais un pas d'avance sur lui. Il ne sait guère que j'ai ma propre opinion sur son comportement d'après le murmurs que j'eus entendu voir analyser sa véritable racine par les murs de la cathédrale. Alors, que tentes-tu donc de prouvez en actant de la sorte? L'idée de me faire un faux stéréotype de ce genre d'homme ne me plaisait guère. Je décida donc de lui fournir un mince indice du traitement qu'avait subit ce pauvre pécheur.

-Vous savez, lorsqu'un homme blesse ou tente d'abuser une femme non consentante, pas toutes subissent cet affrond en restant dans le mutisme par honte. D'autres même contre attaque tandis que d'autre, comme moi, aimant tellement leur corps, préfèrent laisser un tour d'action avant de leur donner le coup de grâce. dis-je après mur réflextion tout en gardant mes paupières fermées. Éviter certains contact visuel était sans doute la solution l'a plus adéquate possible pour diminuer le risque d'une hausse de tension. De plus, afin de détendre l'atmosphère davantage, je me redressa doucement hors de mon siège et marcha vers l'entée du salon après avoir disposée de mon assiette vide. Je me retourne vers Mathias alors que ma main tournait le bras du phonographe déjà lotis de mon disque préféré, une valse rythmé.

-Je présume que vous savez danser. Soyez conscient, je traite agréablement mes invités qui me respecte. dis-je en revenant vers la cuisine. Dès ma main eut relâchée le levier, une douce musique instrumenté de violons à la concerto envahi tout le bas étage de ma demeure. Je m'incline une seconde fois devant Mathias en lui tendant la main.

-Voudriez-vous m'accompagner pour cette danse, Mylady? lui demandai-je en mettant l'accent sur le dernier mot en guise de plaisanterie. Non seulement j'adore me jouer de la virilité d'un homme mais je suis curieuse jusqu'à où est sont degré de dominance lorsqu'il doit mener le pas.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 5 Fév - 21:24

Quand on parle d'un aveu de culpabilité, c'est d'ordinaire avec plus de pression et de tension que ce genre de réponse. Ce n'est pas comme s'il avait mi le paquet pour faire cracher ce genre d'information. Avec ce genre de jeu de répliques, cela pourrait vouloir dire qu'elle veut l'impressionner pour démontrer un certain pouvoir de menace. Ladite stratégie était plausible à utiliser par mesure de survie, le plus imposant gagnant la majorité des combats sans même se battre. Si c'était le cas, il pourrait toujours la mener dans un piège rhétorique. Pour le pire des cas, elle se montrera vantarde au point d'être éminemment menteuse, dans le meilleur, elle sera mise à nue devant lui avec plus que ce qu'il a besoin pour agir. Quoi qu'il en soit, qu'elle soit criminelle ou non, elle était runiste et cela suffisait bien Mathias.

D'un autre sens, Kristièva prit une tournure défensive en indiquant qu'elle a joué la carte de la légitime protection. S'il avait vu sa fraise, c'est probable qu'il n'avait que pour réflexe de l'exorciser ou quelque chose. Peut-être était-elle en train de jauger elle-même une réaction issue d'une provocation pour faire déborder le protagoniste(point de vu relatif) de sorte à ce que lui attaque le premier et ainsi elle se défende.

Kristièva se leva et se dirigea dans le salon en disant qu'elle ne lui ferait pas de mal en échange de quoi il devait la respecter et l'invita à danser. Mathias, étant toujours en exposition à l'endorphine, n'éprouvait pas de remord, mais n'importequel être humain ou monstre venait éventuellement à éprouver un ressentiment de regret d'avoir écourté la vie d'un homme. Était-ce une danse qui suffirait à lui dégager l'esprit de tout remords? Était-ce simplement pour elle une façon de ne pas avoir à rester dans le vif d'un sujet aussi brûlant? Kristièva était définitivement une drôle de créature aux yeux de Mathias. Danser sur un air valsique de violon était loin d'être son style puisque son seul pas de danse acquis était celui de DanceDanceRevolution.

Son contrat à la contrepartie pécunière se verrait délayé dû à tout ce jeu de rôle se situant deux siècles antérieurement s'il acceptait de jouer les danseurs, mais jusqu'à ce point, Mathias avait un plan et devait s'y coller pour obtenir ce dont il avait lieu de croire acquiérable. Bien que celui-ci était un vampire ayant son appétit de sang satisfait, Mathias n'avait naguère goût de laisser gâter un repas si bien amorcé. Le sang n'avait pour lui qu'une satisfaction de la soif, mais la faim était aussi un besoin élémentaire. L'envi de s'empifrer était assez tentante, mais il perdrait ainsi toutes formes de galanterie ainsi que son rôle de gentleman.

-Voudriez-vous m'accompagner pour cette danse, Mylady...? Mylady...? Mylady...? Mylady...? Mylady...? Mylady...? Mylady...? Mylady...? résonnant le titre employé par la dame. Il s'agit d'une attaque, sinon carrément un attentat à sa masculinité. En tel cas, fallait-il faire comme George Bush et sortir les missiles ou faire comme Martin Luther King et tendre l'autre joue? La terroriste contre sa virilité commençait à s'engager sur des terrains belliqueux à son égard, donnant l'envi à Mathias de jouer au code d'Hamurabi. Mathias se leva et alla directement à Kristièva pour mener la danse ci-engagé. Au début, mener la danse à une femme sur des sabots n'était pas aisé à manipuler, cependant elle finit par s'adapter au trois temps du rythme de la danse en cours.

-Je ne suis pas très libéral à l'idée qu'une femme affirme son lesbianisme devant moi quitte à devoir occuper ses bras pour une soirée. Quelle femme préfèrerait une consoeur à ce sieur? dit-il d'une voix sensuel de sorte à déjouer l'insulte de Kristièva comme quoi il ne reconnaissait pas l'état de féminité arbitrairement affligé. Dites-moi, Kristièva, combien d'hommes, de femmes et d'enfants avez vous déjà abattu de sang froid? Mon actif personnel en est à plus de 900 monstres dans l'espace de trois ans.

Mathias conclut sa phrase par un clin d'oeil montrant son expérience et l'imposition menaçante que celle-ci pourrait avoir sur l'étonnement potentielle de Kristièva. Il était pour lui improbable que celle-ci ait tué plus que lui même sur toute une vie de tueries. Surtout, Mathias avait un permis de tuer. Pouvait-elle se vanter d'autant en ce qui la concerne? Comment Kristièva réagirait en réalisant qu'elle était dans les bras d'une machine à tuer et qu'elle pouvait dès lors se trouver être de la chair à canon pour le bon plaisir mutilateur possible de l'exterminateur. Mathias souhaitait vraiment qu'elle en soit intimidé de son palmarès.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 5 Fév - 21:26

Une main s'empara aussitôt de mes hanches et dirrigea de force mon corps dans le salon afin de suivre le mouvement de la musique. Je souris dans l'extase d'avoir finalement trouvé un cavalier digne de me toucher. Alors que je me servis de son épaule comme support, ma cadence s'exécuta avec grâce et sans faux pas au risque de lui marcher douloureusement sur les pieds. C'est alors qu'il se mit à parler en employant une voix assez provocatrice. Je l'écoutai tout de même avec une attention cachée sous ma bel humeur de performer cette valse. Pour lui, ce qui le valorisait était sans doute atteindre de hauts nombres dans son travail et ce dans le plus minime temps possible. Outre son discours avait eut pour effet de m'amadouer, il dissimulait une sorte de test caché au niveau de vantardise. Je ne passai pas par quatre chemin pour lui dévoiler qu'ici, enfin moi, Kristièva, suis-je une personne favorisant l'humbleté lorsque je m'adresse en présence de gens.

-Pourquoi avoir de préférence lorqu'on peut se procurer les deux? Non simultanément bien entendu.
dis-je en forçan le pas pour être maître de la danse et insister Mathias à suivre plutôt que dirriger.

-J'ai tué pas plus que je n'ai de cornes et je vous assure qu'il ne s'agissait que d'hommes. Vos nombres sont en effet très élevés, mais être une figurante d'un impair alors cela je vais devoir refuser. rimai-je avec un brin d'ironie avant de glisser ma main sous la gorge de mon cavalier et de serrer doucement l'étreinte.

-Je dois avouer que j'ai horreur des chiffres impair, mais comme on le dit si bien; jamais deux sans trois. Devrai-je me fier à cette citation? lui demandai-je en montrant l'une de mes canines à l'aide d'un sourire plutôt diabolique.

J'enchaîne brusquement mes parôles en plaquant Mathias contre un mur dépourvu de cadre de peinture. Je lui laisse ses mains libres afin de lui permettre une contre attaque s'il le désire. Être si peu professionnelle dans mon assaut donnait plutôt l'impression que j'avais envi de jouer à une sorte de jeu. Ou qui sais-je? Un autre jeu de rôle plus concrèt. J'espérai tout de même qu'il s'en rend compte assez vite, sinon je n'aurai guère le choix que de me méfier de ses réactions. Pourtant, cet ambiance de danger était plus exitant que meutrier et je voulais en quelque sorte provoquer la bête assoiffé de tuerie qui sommeillait en lui. Je m'approche doucement de son oreille gauche. L'une de mes jambes, tant qu'à elle, s'interposa entre celles de mon prisonnier, pour le temps que ça allait durer.

-Alors, que vas-tu faire? lui soufflai-je en un murmur.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 5 Fév - 21:30

Mathias était quelque peu complexé. Jamais n'aurait-il crû que le jeu puisse être poussé aussi loin. Sévisse corporelle, menace, torture psychologique et encore plus... mais l'hostilité n'avait toujours pas <officiellement> commencé. Il pourrait surement simplement tirer à canon-que-veux-tu, mais si son palmarès d'assassinat n'était pas ce qui faisait sa confiance, peut-être était-ce son pouvoir... Hors-mi un look des plus démoniaques, elle devait surement posséder autre chose et selon ses actions... quelque chose qui la rendrait invulnérable à la majorité de l'arsenal conventionnel d'un exterminateur. Cela-dit, Mathias n'avait rien du bon vieux plomb pour trouer ses victimes. Ses pistolets crachait l'équivalent de 9x10^15 anti-joules de plasma soit une force par balle de dissiper et briser les liaisons ioniques, covalentes ou métalliques, bref vaporiser un élément de près de 10 grammes de matières. Déconcentré, le plasma faisait simplement l'effet d'un choc de près de 30volt pour ne pas surchauffer l'élément, sois une chance moindre d'être mortelle, mais efficace contre les matières vivantes à base d'eau. Au cas où ses Ménestrels ne lui suffise pas, il avait toujours Sadame, sa lame électrique qui s'est montré capable de traverser un blindage léger à plusieurs occasions. Quels étaient les chances que cette runiste ait une maitrise pouvant contrecarrer son équipement artisanal? Une sur un milliard?

Plaqué contre le mur, Mathias tenta le risque de faire une sorte de trêve avec la monstre. Elle devait être folle alliée pour accepter une telle offre, alors Mathais devait montrer un signe de bonne volonté pour se prouvé être de confiance pour elle. Ce n'était plus vraiment le plan initial, mais bon, c'était la au moins un moyen de satisfaire la curiosité qui le démangeait: D'où tenait-elle son estime personnel face à lui? Si quelqu'un devait la tuer, ca serait lui et personne d'autre, vu tout ce qu'il a traversé pour se rendre ou il en était... se sentant même comme une courtisane jusqu'à un certain point dans cette mission. Par fierté personnelle, il se refusait à simplement tirer une démone sans savoir si elle en valait la peine. Ce n'est pas la longueur du pénis, mais ca rend fier de tuer un adversaire valeureux et honteux de descendre une simple fillette hideuse et sans défense. C'est avec cette optique qu'il élabora son plan pour lui faire se révéler à lui.

Ses main libres comme l'air, Mathias se saisit de ses Ménestrels et les inclina sur le côté droit sur la fraise de Kristièva. La connaissant, elle ne cèderait pas simplement sous la menace, même si elle avait cherché de sa part une contre-attaque imminente. Quelques longues secondes s'écoulèrent, mais elle n'allait pas utilisé son pouvoir à moins que celui-ci tire dans sa direction commençant indubitablement les hostilités. En lieu et place, il plaça ses mains à ses extrémités les bras en ligne avec les clavicules et parallèles au sol. Puis, il lâcha prise, laissant tomber ses armes avec peu de rebondi.

-Tu connais mon pouvoir ou plutôt mes armes. Qui me dit que tu ne caches pas une arme ou un pouvoir sur toi? Je sais que tu as un pouvoir autre que celui de ressembler à une créature mythique. Mathias s'approche de l'oreille de Kristièva et lui susurra: Je dois admettre que ca m'intrigue... et que ça m'excite... Que puis-je faire plus pour que tu me montres ton pouvoir runique?Je ne l'interpréterai pas comme une menace aussi dangereux puisse-t-il être. Tu peux me faire confiance.

Mathias pose ses mains sur les hanches de Krist qui le plaquait encore contre le mur, confiant de son "pouvoir" de séduction sur elle. Caresse... effleurage... frisson... elle se dévisserait comme un coffre-fort... révélant le trésor... son pouvoir! Un rictus, un clin d'oeil et un touché suffirait-elle à la faire craquer? Il osa toucher sa queue et la caresser, en dépit de son grand dégoût xénophobe. Il faillit tressaillir mais garda ses joues étirés par un rictus agréable.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeDim 8 Fév - 0:13

Ce jeu de rôle avait changé de chapitre on dirait. Plus on avance dans un roman, plus les personnages se découvrent s'aiment ou se détestent n'est-ce pas? D'après les normes classiques cela devrait être ainsi. Quoique pour ma part, j'ai l'intention de lui dévoiler que le strict minimum, juste assez pour ne pas trop briser la glace entière. Comment saurai-je s'il ne va pas me tourner le dos? Avec toutes ses guerres de clans, on est jamais trop prudent. Je lui souris un moment alors qu'il tenait ses armes pointées vers mon magnifique visage. Après un instant d'hésitation semblait-il, j'entendis le bondissement de ses pistolets contre le tapis bourgogne qui absorba une bonne partie du son émit par ceux-ci. Tu as donc déduit comme un grand que tes petits jouets ne seront pas aussi efficaces que dans tes chasses précédentes non? Je dois l'admettre que tu es très brillant mon cher Mathias mais que ta courtoisie tire bientôt à sa fin.

-En effet, comme toutes les femmes, je suis pleine de surprises. Certaines dont tu aimeras, d'autre moins mais que tu apprendras éventuellement à aimer. Pour ton effort d'avoir prit la peine de venir me voir, et pour couronner l'heure d'amusement que j'ai eu en t'ayant comme cavalier je vais...

J'arrêtai mon discours et glissa ma main sur celle qui caressait ma queue. Intérieurement, j'adorai les manières de ce Mathias bien que ma discipline personnelle et le contrôle que j'avais sur mon corps m'empêchait de succomber à ce jeu de séduction qui d'ordinaire j'étais la maîtresse. Doucement, je fis disparaitre ma queue. L'ombre l'a constituant lévita un moment puis se fusionna dans mon corps en attendant que je décide de la reformer. Je fis de même pour mes cornes, ne laissant plus que mes sabots, naturellement ma peau noire et mes yeux d'argent pour me différencier d'un humain.

-Alors, je t'intrigue et t'excite toujours ou tu me préfère avec tous mes attributs? demandai-je à Mathias en le tirant vers le canapé.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeDim 8 Fév - 1:22

D'une seconde à l'autre, la queue de Kristièva et ses cornes disparurent dans l'ombre. Ses yeux avaient du mal à le croire, mais la dimension kinesthésique de sa main sur son appendice avait eu raison de son doute. Elle se prenait pour qui? Oudini? Même un prestidigitateur ne pouvait pas faire disparaitre une partie de son corps. À ce point, l'exterminateur pouvait concevoir comment la runiste se fondait dans le décor sous une soutane.

-S'il y en a moins, il y en a moins à aimer et à regarder. "Pense:À haïr..." Je serais déçu de ne pas voir l'originalité en toi."Pense:ou oublier que tu es un monstre..." Après mure réflexion... il y en a beaucoup à chérir déjà."Pense:Elle a un beau cul."

Mathias n'étant pas dupe. Si la runiste pouvait retirer ses cornes et sa queue, mais pas ses sabots, le pouvoir de Kristièva venait à se révéler. Ce n'était pas une métamorphe: Elle pouvait simplement disparaitre. Vue la façon que sa queue ait fondu dans sa poigne, ce n'est pas un tour avec des miroirs. Elle s'était... dissoute dans l'air. Quitte à définir un élément, l'ombre serait celui qui cadrerait avec cette situation. Certains runistes de l'ombre qu'il avait déjà combattu avaient montré des aptitudes à l'usage de certaines formes de dissimulations tel le bannissement de la lumière ou même rendre l'ombre physique pour se protéger. Kristièva, elle, semblait renverser le processus en prenant les propriétés de l'ombre sur son corps.

Une idée, rapidement jugé farfelu, traversa l'idéal de Mathias: LUMIÈRE!(DINGDONG!) Mais cette idée était ridicule pour son sens trop simple et son expérience passé avec elle. D'une part, elle avait coupé une partie de son corps pour lui écrire une invitation. Cette partie aurait dû être à sa portée, car pour se couper discrètement sous une soutane au pas de course, il fallait vraiment être déterminé. Or, aucun de ses attributs visibles ne semblaient scarifiés. Si elle pouvait devenir immatériel et se reformer, ce serait bien de croire que son organisme se reforme en état de vivre, donc elle s'en régénèrerait sans le moindre problème. Pour ce qui est de la lumière, lorsqu'elle a atteint le cloché, elle a disparu alors qu'il faisait plein jour. Dans le meilleur des cas, elle peut fusionner et réapparaitre dans une zone d'ombre aléatoire ou de son choix. Dans le pire, elle était une véritable déesse.

-Me voila rassuré à ton sujet, Kristièva. Mathias reprend ses armes en croisant ses Prisons(Bracelets fluorescents électriques lorsqu'ils sont en contact. Situés sur ses poignets.) attirant ses deux Ménestrels à leurs mains respectives. Maintenant... j'ai une proposition des plus intéressantes à te faire... si, naturellement, je t'intéresse toujours. Puis, il se dirigea calmement vers l'étage pour gagner un temps qu'il n'avait peut-être plus sachant le pouvoir de sa cible.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeMar 10 Fév - 14:27

Je regardais Mathias disposer du salon dans le silence. Je ne savais as exactement s'il se sentait encore confiant dans ses idées mais il ne laissait pas transparaitre le contraire. Inquiet? Ce n'est pas dans sa nature. Conscient de son désavantage? Une hypothèse à prendre en considération. Pressé? Fort possible car mon horloge grand-père indiquait une dizaine de minutes avant minuit. Poutant, je ne crois pas qu'il serai du genre superstitieux et de plus, comment saurai-t-il que mes deux seuls crimes furent produit à cette heure même? Outre me dévêtir l'âme, il n'auvait aucunes chances de le découvrir.

-Une proposition?... me dis-je tout bas alors que j'entendais ses pas monter au second étage.

Il y avait, là haut, des pièces dont je ne voulais point lui montrer. Bref, pas aussi tôt et surtout qu'il ne s'agissait que d'un invité. Doucement, ma queue se reforma, puis mes cornes car j'en avais besoin pour une petite idée qui m'était venu en tête. Je me concentra un moment pour sonder l'emplacement de Mathias à l'égate supérieur. Alors qu'il marchait dans le long couloir, j'apparu lentement en mergeant à travers le plancher. À commencé par mes cornes visibles au grand complet car je m'avais débarassé de mon chapeau, puis ma tête et mon corps vêtu d'une robe différente. Elle était noire tout comme la précédente mais moulait toutes mes courbes et ce sans exception et dotée d'un décolté dépourvu de manches. Une fente sur le côté mettait en valeur ma cuisse droite.

-Dit toujours ce que tu me proposes... dis-je en m'avançant avec un regard machiavélique incluant un sourire amusé.

-Je vois que tu ne sembles point pressé. Tu vois, minuit est l'heure limite, après ça, j'ai...hum dison le droit de te traiter comme bon me semble... rajoutai-je en regardant une horloge près d'un des murs adjacent. Il ne lui restait plus que cinq minutes dont j'avais envis d'abuser légèrement. Je marche lentement et d'une cadence plutôt provocatrice vers Mathias dont je posa ma main contre son torse et le maintenu par la taille de ma queue.

-Alors? Je te conseil de faire vite... lui sursurrai-je dans l'oreille gauche avant de la mordiller avec délicatesse.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeMar 10 Fév - 19:23

-Justement, commença Mathias d'un ton mielleux clairement inimpressionné de la performance runiste de Kristièva. Je commence à fatiguer et comme il est tard, je crois que nous pourrions en venir à une sorte de bail pour une forme de cohabitation. T'a une grande maison et je suis sans abri pour le moment. Nous pourrions combler les lacunes de l'autre.

Il s'approcha sensuellement de Kristièva. Ses attributs étant encore davantage mis en valeurs, il put s'ajouter un soupçon de naturel dans sa démarche. Quoi qu'aussi idéal comme situation lui rende ses coussins, cette saleté de monstre le ligota de sa queue rendant son expression inconfortablement instable. Il en profita pour se saisir de ses hanches en tentant d'oublier sa nature de monstre profiter de son coeur de femme, plongeant son regard dans le sien, se reprenant en main. Lorsque celle-ci plongea pour agripper son oreille, il s'assura que son paravent tenait en place et se refusa à montrer la moindre dent, qu'elle soit normal ou surdimensionné.

C'est là où l'imagination de Mathias s'était arrêté pour acheter plus de temps. Il était clair que celui-ci ne pourrait gagner ce combat si les hostilités s'ouvrait. Qu'importe le nombre faramineux de plaques résiduelles plasmatique qu'il lui ferait subir, ce ne serait là que de blessures superficielles et sans une force de frappe descente, elle ne ferait qu'une bouchée de lui. En contrepartie, il sait qu'il lui plait et va donc devoir extrapoler ce jeu avec elle encore longtemps. Techniquement... elle l'avait eu... Cependant, les jeux vidéos sont riches de ces histoires de tueurs spécialisés qui tombent en amour avec leurs proie. Dante et Trish ou Rexxar et Misha pour n'en citer que quelques exemples. Cohabiter avec elle se montre être un avantage de recherche considérable en ce qui a trait la découverte d'une faiblesse. Passionnée comme elle était, ce ne serait pas son genre de mener une investigation contre Mathias. Il pressa contre le front de Kristièva et lui tendit la main.

-Nous avons un accord, Madame?

Mathias lui fit un rictus méphistophélique. Il avait intérêt à s'y habituer: ce costume psychologique deviendra surement comme une seconde nature. C'est à ce moment là qu'il se mit à s'interroger sur l'état de la libido de Kristièva. Jamais le premier soir. C'était là une règle non-écrite, mais pour les autres jours, ça ne sera pas aussi facile à éviter. Il vint à la conclusion qu'il valait mieux ne pas y penser. Si on le laisse aller, ça va mourir... comme elle...
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeMer 11 Fév - 12:56

Une proposition des plus intéressantes. Je fus néanmoins très surprise d'entendre une telle affirmation venant de quelqu'un semblant avoir un emploi solide et payant. Un sans abri et depuis combien de temps? Un bref souvenir vint éclaircir cette énigme, celui de la cathédrale où le policier avait demandé à Mathias de s'identifier. J'en conclu donc que de un, il travail pour une organisation de la plus haute confidentialité ou de deux, il ne vient pas d'ici, serait-il en autre un immigrant? Cette offre s'avouerai des plus profitables pour lui mais qu'en est-il de mes bénéfices à l'héberger si j'accepte? Il pourrait sans doute payer une pension d'après les ressources qu'il utilise dans ma demeure mais encore, l'argent n'est que le cadet de mes soucis. Il me faut quelque chose de plus utile de ce cher Mathias et qui, comme il dit pourrait combler mes lacunes. Oh, mais quand j'y pense! la visite est rare chez moi, avoir un locataire me permettrai non seulement un divertissement mais aussi une occasion en or de pouvoir dévêtir son âme et qui sait, possiblement ses vêtements.

-J'admet que ta proposition m'intéresse, mais saches qu'elle n'en sera pas sans déboursser une sorte de payement si je te nourris en plus de t'héberger. Mais avant tout, tu dois te conforme à mes règles que je t'expliquerai un autre soir. Demain c'est dimanche et se trouve à être mon jour de congé. Nous pourrions en profiter pour faire plus d'humble connaissance. Un souper chez "Nelson's Gastronomie" t'intéresse? Il s'agit du seul restaurant dont leur fine cuisine surpasse la mienne.

Je me libéra doucement de Mathias et l'invita à me suivre vers sa futur chambre à coucher. Dans ma demeure, il y en avait quatre incluant celle où j'eu mit tout mon matériel de rituel. Je lui offris la plus spacieuse des trois restantes. Toutes adoptant le style à l'ancienne, avait un lit "king size" à baldaquin de soie rougeâtre, une petite lampe antique disposée sur une table de chevet.

-Tu peux t'installer à ta guise mais évite de salir ou brimer le décor. Je serai dans ma chambre si tu as besoin de quoique ce soit. Oh, mais tant qu'à y être, si tu as faim, tu n'as qua te servir dans la cuisine. did-je en me retournant vers Mathias qui était tout près alors que je glissa trois billet de cent dollars à l'intérieur de son paravent.

-Un modeste présent pour t'aider à remplir ta nouvelle garde-robe, mais je te préviens au sujet de tes dépenses et ce que tu ramènes ici. Je ne tolère aucune drogue, cigarette ou boissons alcoolisées autre que le vint. dis-je avec ironie.

Laissant Mathias à ses affaires, je me retira dans ma chambre. Je pris soin de fermer la porte sans l'a verouiller. Maintenant seule, j'alluma doucement un cercle de chandelle sur le plancher, m'assit au centre et ouvrit un livre de prières disposé sur un petit podium de bois. Fermant les yeux, je me mis à citter des parôles en latin d'un passage avant de me permettre le sommeil.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeMer 11 Fév - 17:50

Mathias en était à un point où il ne pouvait plus faire marche arrière. Le bon côté était qu'il était dans les bonnes grâces de son hôtesse et sa proie. Le mauvais... très très mauvais... était qu'il était presque captif face à celle-ci. Il lui faudra certainement beaucoup de dépense en thérapie pour se remettre d'un telle traumatisme. Au moins, l'offre étant accepté et cela jetait un baume sur un soucis. Naturellement, comme le cite la 3eme loi de Newton, chaque force trouve sa contrepartie de force égale. Donc, il devrait se plier au condition de son hôtesse et même si cela voulait dire une... sortie romantique chez un certain Nelson. Qu'importe la tournure des événements, elle abuserait de son pouvoir sur lui qu'importe la circonstance. Ceci dit, il avait déjà des plans pour le lendemain dans le cadre de son travail et ceux-ci devraient avoir la priorité sur le loisir d'une soirée avec le monstre de service.

Il suivit donc, malgré lui, Kristièva jusqu'à la chambre qu'elle lui offrait. Si bien savait-il qu'elle vivait seule dans cette grande demeure, il ne se serait jamais attendu à voir une chambre dans l'état pristine qu'était ce petit havre. C'était là une vue gratifiante et ce surtout s'il avait la femme de ménage inclue dans le forfait. Cependant Kristièva lui demanda de la garder en état de salubrité... ce qui, avec ces habitudes de mâles brutalement immature... allait être d'une difficulté monstre. Il alla pour protester mais reçu trois billet de cent en pleine gueule. Ce n'était pas très orthodoxe, mais lorsque Mathias se fait payé, il en conclue que son contrat est dès lors terminé... pour le moment... Étant donc en chasse libre sans espoir de toucher une somme pécuniaire supplémentaire, il n'aurait plus a mettre le cas de Kristièva la bête de l'ombre au dessus de sa liste.

Une fois seul, Mathias ne prit même pas la peine de se dévêtir et sauta dans le tas de draps que serait désormais son lit pour aussi longtemps qu'il jouerait le jeu. Il peut bien convaincre tout le monde que ses yeux rouges étaient dus à une réaction au chlore alors, avoir l'air d'un gentlemen pendant... quoi? Une semaine? Le temps de trouver une faiblesse à Kristièva et de la retourner contre elle. Ce n'était surement pas là une activité laborieuse... ou l'était-ce?

Demain... que faire... Tout d'abord, il devra monter ses bagages et les déplier à l'étage. Ensuite, il devra s'occuper de se "nourrir" et finalement s'acheter un cellulaire. Ces petits bijoux technologiques sont si versatiles et efficace. En avoir un lui permettrait de consulter ses courriels et à être rejoint par ses clients en tout temps. Pour ce qui est de l'espace publicitaire afin d'accroître sa notoriété, il pourrait certainement s'en acheter un. Sachant qu'il était en plein centre d'une guerre, ce devrait être assez simple d'engager Mathias avec quelques convainquant crédits. Une petite tuerie pour les sanguinaires, une minuscule décapitation pour la Lune, une exécution pour les Solaire... en comptant le potentiel de ses futurs contrats, il finit par tomber aux bras de Morphé en dépit des activités semi-bruyante de son hôtesse.

-ZZZzzz....
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeMer 11 Fév - 21:26

2h00 AM


Deux heures, j'avais attendu deux heures dans un sommeil léger avant de réaliser que j'étais incapable de dormir. Doucement, je me relève hors des draps et contemple un instant une image, ou néanmoins un portrait peinturé à l'huile de celui d'une jeune femme. Il s'agissait en faite de quelqu'un que je connaissais, guère étonnant car la fille sur ce dernier et bien c'était moi. Au temps que j'eu demandé à un peintre de me reproduire sur une toile, je n'étais pas encore atteinte de cette étrange métamorphose qui eu un grand impact sur mon apparence. À l'époque, j'avais les cheveux blonds et des yeux aux iris bleus. À présent, mes yeux sont étrangement lumineux, me donnant la possibilité de voir aussi clairement dans le noir que le jour. Sans trop savoir que faire pour trouver le repos, une étrange idée me vint en tête. Ne décidant pas de mettre les pieds sur le sol, je dissipai lentement en ombre pour acquérir une bonne subtilité dans mon déplacement jusqu'à la chambre de Mathias. La porte était fermée et verrouillé. Le nuage d'ombre de mon corps s'infiltra alors par la petite fente au bas de la porte et me reconstitua une fois à l'intérieur. Avant de m'approcher de là où sommeillait ma proie, je pris, par précaution, une croix qui était accroché au mur tout près de la porte. Elles étaient toutes identiques, et oui, elles avaient également une base en forme de lame tranchante que l'on retrouve sur plusieurs dagues. Pour dire la vérité, c'était les seules que je me procurais.

Je marche doucement en faisant glisser mes sabots sur le tapis pour ne pas faire de bruit. Je ne tenais certainement pas à réveiller Mathias aussi tôt. Il me fallait un peu de temps et surtout, une bonne manoeuvre pour le positionner autrement que sur le ventre! Mais quel abrutit! Il ne sait donc pas que dormir dans cette posture entraine des maux de dos effroyables?!? Et si seulement il n'y avait que cela... il était recouvert de vêtement dont son gros manteau d'où les boutons de jointure se trouvaient à l'avant et non dans son dos. Il n'y avait plus qu'une chose à faire, le retourner de bord. Je m'avance prudemment avant de serpenter le lit de mes doigts puis ma jambe suivit du reste de mon corps. Je m'arrête un moment et j'écoute... il dormait toujours, profondément alors ça je l'espérai, je n'avais aucunement envi d'employer la force et lui dévoiler ma nature quelque peu sadique qui se cachait sous la couette de mon corps élancé. Néanmoins il était trop tôt pour cela... mais jamais assez pour une petite partie de plaisir, j'espère qu'un jour tu partageras cet avis.

Je rampe doucement sur le lit jusqu'à n'être qu'à quelque centimètre de lui. Je m'assurai que les coussins étaient dans l'emplacement voulu pour sa tête lorsque je vais le tourner sur le côté. Je dépose doucement ma main sur son épaule droite. Sa tête était tournée vers moi donc je n'avais pas le choix que d'exercer une certaine poussé dans le sens inverse sinon cela risquerai de lui tordre le cou et ce je ne peux me permettre d'abimer une aussi belle figure qu'était la sienne. Je m'exécuta alors avec grâce et... depuis quand que c'est lourd comme ça un homme?!?! Bordel... Après plus de trois tentative, je réussi à lui faire faire un demi tour complet. Je m'arrêtai un moment afin de le contempler de mon regard fasciné par ce que je voyais. Cela faisait tellement longtemps que je m'étais autant amusé avec un homme... mais le plus agréable était la sensation de danger qu'il se réveil et panique a tout bout de champ. Hmm, une forte réaction de ce genre était à prévoir et devrai être évité à tout bout de champ. Naturellement, j'avais assez prévu mon jeu. Je tendis la main vers le haut du poteau tenant le baldaquin et agrippa une pair de menotte attaché à une chaine flexible au niveau de sa longueur. Une autre pair se trouvait sur l'autre poteau adjacent que je fis descendre à son tour en me penchant un peu vers l'avant, au dessus de Mathias mais sans le toucher.

Je revins à ma position initiale, et commença à déboutonner son manteau de cuir noir. Quoiqu'élégant, j'aimais bien ce style. Ouvrir celui-ci ne fut pas un problème, mais sortir ses bras de ses manches alors la... Avec extrême précaution, je tassai son ouverture du mieux que je pu pour découvrir au complet le chandail qu'il portait en dessous, un simple t-shirt noir. Je pris soudain Mathias par les épaules et le redressa doucement vers le haut, je m'assure de déposer sa tête sur mes seins pour lui laisser croire qu'il dormait toujours. Ceci n'était pas facile... mais heureusement que j'avais ma queue dont j'utilisa pour longer, de l'intérieur du manteau, le dos de Mathias jusqu'à son cou où je donna une petite poussé vers l'arrière puis vers le bas, ce qui fit tombe le vêtement de cuir ainsi que ses armes et libéra alors ses bras... mais pas du chandail noir... Je décidai malgré tout d'attacher ses poignets aux menottes avant de le redéposer sur le lit. Je serrai un peu celles-ci pour écarter les bras de Mathias, lui donnant une posture assez proche de celle du Christ lorsqu’il fut crucifié.

Je m'installe donc tout près de Mathias et plonge ma main chaude à l'intérieur de son chandail. Du bout de mes doigts je lui fis toute sorte de frissons, de haut en bas, sur les côtés, tout près des côtes... puis sur les hanches et descendre jusqu'à son nombril où j'entamai des mouvements circulaires avant de remonter vers ses omoplates d'où je pris un plaisir de masser doucement. Sa peau était douce et jeune, le simple fait d'y touché me donnait le goût de m'en délecter les lèvres.


Dernière édition par Kristièva le Jeu 12 Fév - 18:02, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeMer 11 Fév - 23:09

Mathias était profondément endormi. La journée avait été rude et sa première mission était un échec. Il était en train de rêver d'un combat féroce entre lui et un runiste puissant maitrisant 5 runes. Les assauts venaient de tout bord tout coté plongeant l'environnement dans le chaos, mettant le feu à l'environnement, gelant le sol instantanément, électrisant l'air pour finalement inonder la zone d'un raz de marée titanesque. L'onirique Mathias n'avait qu'à bondir à droite et à gauche pour esquiver un sort mortel. Ses criblages étaient de véritables zéros sans problème à un point tel qu'il acheva le titan dans l'espace de quelques tirs. À son habitude, le rêve prit une tournure érotique quand par surprise, une fille des plus belle lui sauta dessus et l'implora de prendre l'intégrité de son corps. Elle lui martela les lèvres de baisés rapides avant d'attaquer son cou, lui arracher ses vêtements en plein milieu de la rue en ruine et se mit à se dévêtir. Soudain, la jeune fille révéla un corps violet, des cornes et une queue tournant un rêve érotique en cauchemare.

Mathias se réveilla sans le réaliser. En tentant de se relever, il tira sur les chaines qui le liait au lit. En regardant vers son ventre, il se vit, dévêtu de son manteau et de ses armes, et en lieu et place... portait la fille de son cauchemar telle une toge, celle-ci le caressant du bout des doigts. Il regarda le bout de son bras droit et réalisa que les menottes étaient assez solides, mais s'il utilisait sa rune pour charger ses muscles en rêve, il risquerait d'être paralysé des zones chargées à son réveil. Comme il rêvait toujours... du moins le croyait... il se dit qu'il pourrait contrôler cette situation à son avantage et dans le pire des cas, se réveiller. Jaugeant la tournure du rêve, il avait de la difficulté à croire que c'était déjà le matin et l'idée de s'endormir dans cette sinistre demeur sur son propre chef ne semblait pas une bonne option. Il lui faudrait donc confronter la bête onirique qui se trouvait sur lui.

-Hey toi! Oui toi, le truc bleu. Le croisement de femme, de chèvre et de bleuet. Je peux savoir ce que t'a fait de la blonde avec la grosse poitrine. J'ai un léger parti pris pour elle si ça ne t'emmerde pas... Je veux dire, un héros qui terrasse un runiste apocalyptique n'a pas droit à la courtisane de son choix?
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 12 Fév - 10:40

-Truc bleu? Désolé de te décevoir mais c'est noir. Une chèvre? Charmant comme compliment car il se trouve que j'adore mettre les gens tel un animal. Bleuet... j'avoue aimer ce genre de petit fruit amuse gueule mais si tu te questionnes au sujet de mes lèvres foncés, ce n'est pas en mangeant des aliments sécrétant un liquide coloré qu'elles ont cette teinte mais par l'accumulation de sang dans cette zone. dis-je en ricannant de plus belle alors que mon corps rempa comme un serpent pour que ma tête soit de hauteur égale à celle de Mathias.

-La blonde avec la grosse poitrine? J'ai déjà eu les cheveux de cette couleur mais je t'assure que les proportions de mes seins ne vont pas te décevoir et combleront tous tes désirs les plus luxurieux.

Je longe ma main gauche vers le haut et caresse affectueusement le visage de Mathias. Entre temps, mon autre main s'occupa de lever le chandail de ce dernier, laissant son ventre exposé à mes intentions... D'après sa réaction, il était clair que son état d'esprit n'avait pas tout à fait récupéré de son sommeil. À se demander s'il se croyait encore sous le charme du rêve. Je deduis par ses premiers dires que c'était bel et bien le cas sans être découragée pour autant. Il se croit dans l'iréel, là où on ne ressent rien mais je compte bien lui prouver le contraire tout en prenant le temps nécessaire pour lui faire réaliser... qu'il ne rêvait pas!

Je baisse doucement la tête pour atteindre sa clavicule dont j'embrassai de mes lèvres humides, puis lécha langoureusement du bout de ma langue avant de poursuivre par une succion légère. Je ne voulais point m'acharner sur un seul endroit, j'avais tant à découvrir, s'avourer et peut-être bien aimer. Je stoppa un instant mes frissons simultanés pour descendre mon corps. Pour ne pas perdre la cadence, j'embrassa toutes surfaces de chair dont mes lèvres purent frôler jusqu'à ses pectoraux. Ma tête relevée, j'observa ses derniers avec intérêt. Doucement, je baissa les bretelles de ma robe de nuit sans soutient gorge laissant mes seins volumineux exposé au regard de Mathias.

-J'espère qu ma poitrine excède tes attentes. lui demandai-je avant de m'allonger à nouveau contre son corps chaud. En attente de sa réponse, j'englouti son mamelon droit de ma bouche bien qu'il soit petit contrairement aux miens.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 12 Fév - 21:47

Cette vision mettait en perspective toute son intégration du monde. Peut-être que Dieu existait finalement. Elle est un monstre certainement... mais nul doute avec de splendides attributs... poitrine immense, cul titanesque, lèvres pulpeuses, cheveux soyeux... cela dit, toujours un monstre... Sois l'intelligence, sois la beauté... qu'est-ce qu'elle avait hérité majoritairement au profit de l'autre? D'un autre sens, cette théorie était aux oubliettes en pensant à Jean Chrétien... Peut-être qu'il devrait se montrer plus ouvert à ses offres de sorties une fois ce terminé. Les doutes dans son esprit s'épaississèrent en voyant qu'aucun humain ou monstre ne pouvait avoir une poitrine de cette taille... hors-mis la blonde de ses rêves... et puis non, même elle n'avait pas de quoi tenir une telle forme.

-Et bien dis dont... quelqu'un a ambitionné un peu sur la dose... d'une façon ou d'une autre, ils ne peuvent être réels. *Gémissement* En ce qui à trait ta technique, j'ai peine à croire que *Gémissement plus fort* que ça faisait aussi bien..., dit-il alors qu'il ne pouvait presque plus respirer à cause de l'extase.

À ce rythme, ses pantalons seraient mouillé d'un incident nocturne, ce qui n'arrivait jamais pendant ses rêves érotiques conventionnels. Il voulait résister, mais sa tête refusait de se réveiller. Il était simplement incapable de concevoir ce qui se passait comme étant la réalité. Comment profiter de l'extase sans être complexé par la monstruosité onirique? Il ferma les yeux et laissa son corps sentir les mouvements lascifs de son cauchemar.

-Très bien, fais comme bon te semble, je crois avoir trouver une façon de profiter de ce plaisir...*soupir d'extase* au maximum. Prends-moi comme la bête que tu es.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeJeu 12 Fév - 23:09

Qu'était-ce cette douce berceuse qui vint me caresser les oreilles à quelques reprises? Ces doux sons provenant de la bouche de Mathias indiquait clairement que son corps semblait s'extasier de mon traitement. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas entendu de tels soupires, ressentis cette chaleur bouillonner en moi et surtout savourer pleinement ce moment de luxure qui ne va que s'intensifier dans mes prochains mouvement. Ce que je fis par la suite, ne lui était pas destiné. À l'aide de la croix dont j'avais emportée, je plante doucement sa lame dans la chair de mes poignets et grave deux stigmates profonds. Je sentis un liquide épais et chaud couler le long de mes bras, mon sang d'ébène extrêmement condensé. Pour ne pas tâcher les draps, je fis glisser la plaie contre la peau de Mathias créant une trajectoire de ce liquide visqueux partout sur son ventre, son cou, puis son visage pour finir à l'extrémité de ses bras. Une odeur agréable se répandit dans toute la pièce et ma langue se délecta de mes lèvres en regardant un Mathias épicé, près à être servit.

-Juste ciel, on revient de son travail d'exterminateur recouvert du sang de sa dernière victime... il va falloir nettoyer tout ça, qu'en penses-tu?

L'ombre me constituant fit aussitôt guérir mes deux coupures pour me permettre de commencer mon service "man wash" à l'aide de ma langue qui, langoureusement, lécha trajectoire par trajectoire de ce sang si délicieux qu'était mien. À commencer par son visage, je me gênai point de reprendre ce qui m'appartenait sur ses joues, ensuite ses bras dont je fis une courte pause pour mettre l'un de ses doigts dans ma bouche pour le chatouiller un peu avec ma langue. Certain homme aimait ce genre de traitement, mais comme l'individualité est essentiel dans le but de plaire érotiquement à l'autre, il me fallait tester toute sorte de préliminaire et observer attentivement les réactions, les soupirs, la respiration et les gémissements. Ces signes sont pour moi la médaille de mes efforts, ma plaquette en or, mon trophée comme quoi mon charme avait persisté après plus d'un siècle sans avoir fait des attouchements à un homme ou une femme.

-Ta chaleur m'envoute... j'en frémi presque d'extase moi aussi...

Cette fierté grandissante était l'essence de ma motivation à persister. La session de nettoyage arrivait presque à sa fin, j'étais de retour sur ses pectoraux et bu tel une bête assoiffée, les dernières gouttes de sang. Avant de finir, ma jambe glissa entre celles de Mathias et je souleva doucement son pied droit de mon sabot et le fis glisser sur ma jambe gauche pour réduire les risques que je l'écrase durement en me remémorant que cela m'était déjà arrivé dans le passé. Doucement, je me repositionnai plus à gauche de Mathias et enroula son autre jambe de celle qui me restait. Mon doigt se déposa sur la lèvre supérieure de Mathias dont je tenais délicatement par le menton, puis par sa joue. Je souffle doucement contre son oreille avant mordiller sa base pour un bref moment. Je m'arrêtai pour contempler son regard aux yeux fermés. D'un sens je pouvais comprendre un peu qu'il n'avait guère envi de voir une monstruosité et que le faire pourrait lui enlever tout envi de ressentir le plaisir dont je lui procurerais. Malgré toutes mes courbes, toute mes formes et ma générosité de plaire sans se soucier de ce que je pourrais bénéficier en retour je restais un monstre, une anomalie.

Ma main plongea dans sa douce chevelure, mes lèvres trouvèrent abri contre les siennes et ma queue plongea à la découverte à l'intérieur de ses pantalons. C'est lorsqu'elle glissa à l'intérieur de ses sous-vêtement que je sentis un frisson lui parcourir le corps tout entier. Je fis très attention dans les mouvements de ma queue pour effleurer à quelque reprise sa partie génitale.

-Tu peux toujours refuser et j'arrêterai. lui soufflai-je dans l'oreille.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeVen 13 Fév - 15:00

Elle est complètement dingue... je suis complètement dingue. Je ne fais rien d'amoral: ce n'est qu'un rêve. Je ne suis pas amoureux ou déviant. Tant que je ferme les yeux, c'est la fille de mes rêves qui me- WoAoW... je sens... du sang... elle me badigeonne de sang... son sang est si mielleux et épais... On dirait presque du sirop de fraise. Fais de moi ton sundae, ma belle monstruosité. Cette spiral conique... c'est sa queue? Elle passe à l'action. Oh oui... tourniquette mon... oh... oui... mais pas trop, les hors-d'oeuvres ne devraient pas trop gâcher le repas...

-Tu peux toujours refuser et j'arrêterai.


Arrêter? Arrêter? ARRÊTER? Non mais elle déraille! Après l'infusion de sang, le marquage intégrale de son territoire avec sa salive sur mon corps et m'avoir titillé l'organe, c'est hors de question qu'elle rebrousse chemin si bien élancé.

Mathias ne dit pas le moindre mot pour confirmer ou infirmer le comportement de Kristièva. Pour lui laisser savoir son accord, il fit quelques mouvements de bassin caressant la queue de son assaillante de son pénis en érection et très chaud, voire bouillant. En contrepartie de mots intelligibles, il ne put se retenir de gémir et de soupirer alors qu'un orgasme germait en lui. En dépit du pantalon et de la robe interposés, Mathias pouvait sentir une chaleur intense se dégager sur sa jambe. S'il eut été aveugle, le modus operandi de Kristièva n'aurait pu avoir davantage d'effet. Une fois qu'il se réveillera, il se promettra de ne rien dire à son hôtesse question de ne pas lui donner des idées de ce genre. Il savait qu'elle aurait surement le courage de faire le pas et de ne pas hésiter à prendre les grands moyens pour lui. Ce n'était pas la une option qui lui plut.

Un soupire, un gémissement, un coup de bassin: une cadence trop agréable pour arrêter!
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeSam 14 Fév - 17:45

Je sentis sa "carotte" chaude car oui elle était appétissante, se frotter contre ma queue à l'aide de coups de bassin. Je le sentais, partout à travers son corps, ce désir si intense de pénétrer mon potager interne pour y laisser ses semences. J'enroule gentiment l'extrémité de l'organe de mon appendice et exerce une pression vers le bas tout en suivant le rythme de ses pulsions. Cette masturbation légère avait pour but de le préparer à ce qui s'approcha. S'il peut retenir son orgasme davantage, il sera donc assez docile pour le grand acte. Pour ma part, j'avais un peu de mal à contrôler mes envies. Cela faisait si longtemps... tant d'année sans avoir goutté le plaisir de la chair. Bref, je n'ai rien à ajouter, j'étais terriblement en manque et je le voulais.. en moi, maintenant!

Prenant une tournure plus agressive, je m'emparai brusquement la taille des pantalons de Mathias. Ma queue, tant qu'à elle, chatouilla le gland de son pénis et se retira doucement hors de ceux-ci. Je ne m'attardai pas sur ce morceau de linge coriace. Un coup brutal vers le bas, en évitant de blesser la région fragile, et Mathias s'en fut dévêtit. Mes sabots poussèrent du haut ses pieds et enlevèrent ses bas. Je regarde un moment les boxers que portait mon petit légume. Il y avait une bosse immense, façon de parler, et formait une sorte de chapiteau agréable à mes yeux. Je fis un sourire large qui mit en valeur mes canines prolongées avant de m'assoir sur le toit de la tente mais gardant mon équilibre et une partie de mon poids sur mes jambes étalées de chaque côté de Mathias.

-L'emplacement est élevé, près pour le grand spectacle? lui demandai-je en exerçant une lente rotation du bassin.

Ma main glissa un moment en dessous de ma robe...mes doigts entre mes cuises... dans mes sous-vêtements puis pénétrèrent dans l'ouverture de mon vagin. Quoique paradisiaque comme sensation, je n'en fis aucun gémissement et me contenta de collecter le liquide lubrificateur de cette région sécrété en grande quantité dû par mon niveau d'excitation. Je n'eu qu'à effleurer les parois que mes doigts en furent recouvert. Incolore au goût sucré, je léche langoureusement mon index une fois ma main revenu vers l'extérieur.

-Sais-tu ce que goutte un monstre? dis-je en me penchant vers le visage de Mathias.

-Je vais te donner un indice, ça un goût de... poursuivais-je en badigeonnant toute la région autour de ses lèvres de ma main rempli de mes sécrétions.

-Luxure...
soufflais-je dans son visage avant de me redresser pour m'éclater d'un rire machiavélique et méhpistophélesque.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeSam 14 Fév - 20:13

Surprise... sensation... sensualité... sexualité... L'exterminateur n'était pas apte à résister à l'appel de son corps. Il est un vampire, un runiste, un tueur, mais dans une situation de ce genre, il n'était rien d'autre qu'un homme... et vierge qui plus être. Il n'avait plus la vue depuis peu et déjà ses autres sens s'en voyait décuplé circonstanciellement. Il sentit ses pantalons se retirer de ses jambes. Il détecta la queue de Kristièva en train de le masturber. Bien qu'il n'avait pas d'expérience sexuel, il se fit un devoir de retenir son orgasme pour découvrir la totalité de l'expérience. En réaction à cette résistance, le pauvre soumis de légume orienta sa tête vers l'arrière en faisant rouler son regard vers l'arcade sourcilière en continuant de prononcer ses bruits d'extases. Son iris pressa contre sa paupière supérieur lui donnant une vue flou des menottes qui le retenait.

Soudains ses yeux se mirent à fixer le bracelet de plaisir qui le retenait. En dépit de la sueur qui s'accumulait dans son regard, il put discerner quelque chose... quelque chose d'écrit... "Made in China"... Concentrant son esprit sur le problème à sa portée, il ne put s'empêcher de continuer ses gémissement et ses soupires, mais put au moins retenir son orgasme plus facilement. Pourquoi cette lecture lui semblait si... dérangeante? "Made in China"... "Made in China"... "Made in China"... "Made in China"...

"Made in China"... Pourquoi est-ce que ça semble si mal? Je me contrefout de la Chine. Je me contrefout de la qualité de ses menottes. Pourquoi... pourquoipourquoipourquoiPOURQUOI!!!!

Soudains, Mathias se rappela pourquoi... Silent Hill 4: The Room. Dans le jeu, Henry Townsend découvre un portail dans sa salle de bain qui mène à un monde parallèle. Il pouvait en sortir à l'aide de portails dans le mur placés stratégiquement. Lorsqu'il sortait des portails... il se réveillait dans son lit comme quoi ce qui lui arrivait n'était qu'un rêve. Il avait retenu principalement deux choses de ce jeu: On peut mourir de nos rêves et ce qu'on lit dans un monde onirique est inintelligible. C'est un peu comme de la dyslexie. Les lettres se mêlent devant les yeux de celui qui le lit. Dans sa tête, il épela les lettres du mot:

M-A-D-E-I-N-C-H-I-N-Oh merde... non non non non non!!!!! Je suis éveillé! Je suis chevauché par une bête monstrueuse avide de luxure et de sexe dans un lit dont les derniers habitants auraient pu être morts... ou... vieux et sexuellement actifs... et pire de tout... je suis...très excité... Si je pense simplement à elle en tant que monstre, je devrais pouvoir porter attentat à cette érection... Bon, c'est une monstrueuse... hideuse... laide... affreuse-

Soudains, ses lèvres furent badigeonnés d'un curieux liquide. Ce n'était pas du sang, mais ça stimulait en lui une profonde activité d'excitation sexuel. Au début, c'était un peu aigre... puis le goût prit une tournure sucré. Il était impossible pour lui de reconnaitre un goût qu'il n'avait jamais perçu et aller simplement savoir s'il s'agissait de la nouveauté ou du goût qui fermentait sur ses lèvres... c'était enivrant...

Un monstre sexy pour qui je suis un jouet sexuel très attirant qui veut me chevaucher toute la n- JE DÉRAILLE!

Cette simple pensé eut l'effet contraire de ce qu'il voulait rationnellement. Son érection se planta contre l'entrejambe de Kristièva après avoir gagné encore quelques centimètres d'excitation. Il devait se sortir de ce piège orgasmique et ce très rapidement avant que sa tête ne devienne esclave de son pénis. S'il activait son chargement pour rompre les menottes, il n'aurait besoin que d'une seule seconde et donc ne réduirait pas ses bras à la rupture: un engourdissement au pire cas. Il ouvrit donc les yeux et nota deux cornes émergeant des plus gros seins qu'il lui ait été donné de voir. La robe de son assaillante était levé et sa main était encore humectée. C'est alors qu'il réalisa d'où lui provenait ce nectar enivrant. Il planifia donc de simplement rompre ses liens et pousser Kristièva pour s'enfuir. Ce plan est à chier mais donnez lui une chance, il est complètement légume.

Quoi qu'il en soit, il s'exécuta en détruisant d'un coup de poignet les bracelets de menottes libérant ses mains. Il poussa... délicatement, car son bras avait subit un engourdissement inopportun, Kristièva sur les seins, parce que c'était la cible la plus évidente... qui glissa le long de son organe tirant le prépuce et ses boxers dans sa glissade, lui donnant un frisson effroyablement bon, et plaçant son gland juste à côté d'une bosse qui, vue la posture, devait être son clitoris. Il se débattit pour déloger ses bras des seins de Kristièva, mais ça n'avait eu que pour effet des masser en lui faisant subir une poussée verticale. Dans la même optique, celle-ci martela son membre de la chaleur de sa vulve, sautillant grâce à la force de Mathias. Éventuellement, son érection solide légèrement crochue par le temps où son pénis était resté sage dans son pantalon, c'est-à-dire jusqu'aujourd'hui, s'immisça dans la base des sous-vêtements pubiens de Kristièva et une dernière poussée exercé sur elle fit engloutir l'appendice de plaisir et...déviergea l'exterminateur par le fait même, lui permettant d'extérioriser son extase d'un crie bref.

Son plan avait échoué. Ses bras étaient crispés sur la poitrine de Kristièva et son pénis était logé dans son vagin. Il ne put que fixer bêtement sa dominante partenaire. Naturellement, le touché était agréable, mais sa moralité battante ne semblait pas vouloir céder au plaisir... complètement du moins.
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MessageSujet: Re: 613 New England street   613 New England street Icon_minitimeMer 18 Fév - 19:25

Un bruit métallique aigu retentit dans la chambre. Sa source était nul autre que les menottes qui, quelques minutes passés, retenaient fermement ma proie sur les barreaux de bois aux extrémités de la tête de lit. Quel dommage, j'aurais dû employer celles de qualité supérieure au risque de débourser un peu plus ci elles auraient cédé également. Cette petite pensée s'arrêta net en sentant un agréable attouchement. On me massait doucement les seins, Mathias cela dit tentait d'exercer une pression sur ces derniers après s'être délivrées les mains de leur étreinte. Alors c'est donc pour cela? On ne peut résister à ses envies de mâle? Je n'étais pas entièrement convaincue de cette hypothèse car pour venir à l'encontre, son expression faciale s'était légèrement crispée de stupéfaction comme s'il venait de se réveiller d'un rêve ou encore, d'une illusion.

-Va-y... masse les biens et prend ton temps... lui dis-je en déposant mes mains sur les siennes pour l'aider à guider la rotation.

Ce n'est qu'après quelques secondes que je sentis son érection dur et chaud s'infiltrer dans mes sous-vêtement humides par mon nectar et caressa en même temps mon clitoris ce qui me procura une sensation agréablement bonne. La pression sur mes seins m'avait fait glisser en retirant les boxers de Mathias. Je sentis plus près de moi son excitation et ses respirations haletantes. La prochaine poussé fut non seulement celle qui débuta notre copulation, mais qui, en même temps, me fit gémir pour la toute première fois sous le contact de son organe à l'intérieur de mon vagin. Je le mangeai presque entièrement. La tête balancé vers l'arrière, je souris d'extase en exerçant quelques mouvements rotatoires par la base de mon bassin pour confirmer que Mathias était bel et bien prisonnier de mon corps. Pourtant, le reste des vêtements rendaient cette position plus ou moins inconfortable. Doucement mais avec confiance, je me levai en prenant un certain temps. J'écoutais le son gélatineux qu'émanait la sortie du pénis hors des parois de ma vulve.

Je pris soin de me débarrasser du reste des vêtements qui me recouvraient ce qui fit dont de me dénuder tout entière. Je m'approche de Mathias en massant son érection entre mes cuisses car je savais que son désir de se faire engloutir l'organe ne pouvait guère attendre plus longtemps. J'enlève son chandail et pousse à nouveau sur son torse pour l'étendre confortablement sur le lit. Je lui susurre à l'oreille que tout ira bien et que son corps mérite d'être récompenser après tant de mal dans son travail.

Je repris alors ma position initiale avec l'érection de Mathias dans ma main droite. Doucement, je l'a guidai à l'entré de mon vagin, relâcha mon étreinte après que le gland eut touché l'ouverture et donna une poussé vers le sol. Cette fois, il était... parfais... pas de vêtement nuisibles et une position plus organisée. L'organe de Mathias fut engloutit tout entier et en profondeur contrairement à la première fois. Je repris mon souffle après cette seconde pénétration et commença ma cadence par un coup de bassin sec d'une pression phénoménale alors que je me contractai en plus de me servir de ma queue pour frissonner ses jambes jusqu'à ses fesses dont je pris moi-même la charge de les masser en débit de ma pesanteur sur lui.

-Tu as... une érection remarquable... elle me procure un très... je m'arrêta un moment en poussant un doux gémissement en sentant le gland de son pénis me frotter une partie des sensible à l'intérieur de mon canal.

Je réclamais davantage de ce plaisir en augmentant les poussés et les remontés toujours plus vite et plus fort. Je voulais le sentir en moi et encore jouir de cette luxure tant oubliée par les années que peux me procurer le sexe d'un homme. Que ses caresses épuisent ou excitent ce Mathias, j'espère qu'il apprécie ce moment autant que moi... voir même recommencer un autre jour pour le temps qu'il restera chez moi. Comme je l'ai mentionné, je prends très soin de mes invités. Laissant ses pensées de côté, je me concentrai plutôt sur mon rythme qui ralentit légèrement me permettant de m'allonger sur Mathias pour lui lécher le cou et frissonner ses fesses de ma queue, le tout simultanément avec mon bassin qui s'occupait de son pénis baignant dans mon liquide qui le lubrifiait.

-Tu sais... humm... une bête aimmm... aussi se faireahh... oshh.. cheveuch... er fini-je par citer avec difficulté car les spasme de plaisir sexuel devenaient de plus en plus intense à en perdre la tête.
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